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Après les mémorandums de l’UFC, du CAP 2015 et de MRC, à qui le tour ?

Togo - Politique
Comme si les attaques par médias interposés ne suffisent pas aux leaders de l’opposition, ils semblent désormais jeter leur dévolu sur les mémorandums pour régler les comptes. Ces dernières années, on en est à trois (03) mémorandums. Des chiffres qui pourraient être revus à la hausse vu le nombre des partis politiques ; si chacun d’eux se mettait à pondre de pareils documents.
Tout a commencé avec l’Union des forces de changement (UFC) de Gilchrist Olympio avec son mémorandum publié le 09 février 2014. « Mémorandum de l’UFC sur les raisons internes ayant retardé l’alternance pacifique au Togo », tel est le titre du document au vitriol contre Jean-Pierre Fabre et ses amis qui ont quitté la barque UFC.

A en croire l’UFC, l’affaiblissement de la marche héroïque du peuple togolais vers l’alternance politique est imputable à Jean-Pierre Fabre et consorts. En toile de fond, le document est la haine de Gilchrist Olympio portée contre ses « enfants » qu’il a pendant longtemps bassiné au slogan « Ablodé » et qui l’ont finalement abandonné avec perte et fracas.

Comme un mémorandum qui appelle un autre, ce fut le tour de Jean-Pierre et ses camarades de lutte politique de produire un document.

Le mémorandum de 57 pages concerne l’élection présidentielle d’avril 2015. En réalité, c’est un document produit par la coalition des partis politiques Combat pour l’alternance politique en 2015 (CAP 2015).

Le document révèle entre autres, de la proclamation unilatérale des résultats provisoires du scrutin par Issifou Taffa Tabiou, président de la CENI, sur la base de la compilation des résultats de seulement 14 CELI sur 42 ; la supériorité du taux de suffrages exprimés par rapport à celui de votants inscrits ; l’utilisation abusive des votes par procuration, l’omission d’électeurs sur les listes électorales ou leur réaffectation sur d’autres centres de vote, notamment dans le sud du pays dont certains créés nuitamment, le jour du scrutin, à l’insu des électeurs ; le recours obstiné aux hologrammes qui se prêtent plus facilement à la fraude…

On croyait en finir avec les mémorandums lorsqu’ Abass Kaboua, le président du Mouvement des républicains centristes (MRC) rend public en ce début d’année son mémorandum.

C’est un document à charge contre Jean-Pierre Fabre le leader du parti Alliance nationale pour le changement (ANC).

Au vu de ces nombreux mémorandums, on est tenté de dire qu’à ce rythme, on arriverait à 109 mémorandums vu que le nombre des partis politiques est estimé à ce chiffre. C’est pourquoi on se demande à qui le tour pour le prochain mémorandum.

A.G