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Mémorandum : Le pamphlet d’Abass Kaboua sur le « nouveau parti politique »

Togo - Politique
Ce lundi le président du Mouvement des républicains centristes (MRC), Abass Frédéric Kaboua a fait un point de presse au cours duquel il a présenté son mémorandum sur la situation du Togo de 1990 à nos jours. Le document se révèle un pamphlet sur un parti politique qu’il se refuse de nommer.
Le mémorandum rendu public par Abass Kaboua, se résume principalement en une critique acerbe qui frise parfois l'acharnement contre un certain « nouveau parti politique » « Les gens-là avaient préféré coincé, voyagé à l’extérieur, mettre les bâtons dans les roues d’Agboyibo », a taclé Abass Kaboua.

Pour lui, ces manières ont conduit à Agboyibo à perdre « tout espoir de pouvoir réaliser quelque chose pour le pays ». Visiblement le diagnostic de l’échec de l’Accord politique global est attribué à un « certain nouveau parti ».

Car, à l’en croire c’est parce que le poste de premier ministre leur a échappé qu’ils n’ont pas voulu accompagner le président d’honneur du CAR. Et la pratique a toujours été ainsi. L’ancien premier ministre Edem a été victime de ces agissements.

Cependant, les arguments dont se sert Abass Kaboua pour déverser ses diatribes contre ses amis d’hier souffrent quelque peu de sincérité.

Lorsque Agboyibo était Premier ministre, le « nouveau parti » qu’Abass Kaboua se refuse délibérément de nommer n’était pas encore créé. A l’époque c’était l’Union des forces de changement (UFC) de Gilchrist Olympio même si les membres du « nouveau parti » étaient dans l’UFC. La sincérité voudrait qu’il indexe le parti « Détia ».

De plus, la manière dont Agboyibo est parvenu à son poste de Premier ministre à l’époque ne devrait pas être inconnue du président de MRC.

En 2007, alors que l’entrée au gouvernement de l’UFC était entrain d’être réalisée. On ne sait par quelle alchimie, Faure Gnassingbé nomma Agboyibio premier ministre au nez et à la barbe de Gilchrist Olympio, de Jean-Pierre Fabre et les autres tenors de l’UFC qui étaient prêts à entrer dans un gouvernement d’union nationale.

Plus tard, on saura que ce sont les réseaux françafriques qui ont permis à Agboyibo d’accéder à ce poste. Un membre influent de l’actuelle UFC qui a requis l’anonymat regrette toujours cette étape qui selon lui, a plombé la transition.

Curieusement, ces détails manquent dans le mémorandum à sens unique, c’est-à-dire dirigé vers « le nouveau parti politique ». Des faits qui amènent à se demander si le document est sincère ou vise-t-il un but caché?

A.G