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Que réserve encore Faure Gnassingbé aux Togolais le 31 décembre prochain ?

Togo - Politique
Dans quelques jours, plus précisément le 31 décembre prochain, Faure Gnassingbé s’adressera aux Togolais. C'est devenu une tradition. Le chef de l'Etat parle à son peuple pour lui souhaiter les voeux de la nouvelle année. L’on se demande déjà les promesses (faramineuses) qu’il réserve encore aux Togolais, comme il en a l’habitude.
Les "discours à la nation" que Faure Gnassingbé prononce à la veille d'une nouvelle année ou de la fête de l'indépendance du Togo, sont toujours remplis de promesses. Mais malheureusement, celles-ci ne sont restées que des paroles.

On en veut pour preuve, les assises nationales de l'éducation et de la santé que Faure Gnassingbé a annoncé et qui tarde à se concrétiser.

Contrairement à nombreux dirigeants africains, Faure Gnassingbé s’adresse rarement à son peuple. Quelque soit la nature des évènements qui se déroulent sur le territoire, il ne s’adresse que deux fois chaque année, à savoir les 26 avril et les 31 décembre.

Il est clair que Faure Gnassingbé a l'art d'enfariner. Par conséquent, ses discours du 31 décembre sont pour lui une occasion d’obnubiler les Togolais avec de fabuleuses promesses qui s’avèrent être chimériques.

Quelques minutes suffisent au prince de Lomé II pour faire son « Atalakou » au Togolais. Comme si son peuple ne le connaissait pas.

Il promet toujours une amélioration des conditions de vie des Togolais, bref le ciel et la terre. Mais force est de constater que ces promesses ne sont jamais tenues.

Le hic est que rien ne semble indiquer que ces promesses seront tenues un jour. En témoignent, la constante ébullition du front social et la précarité ambiante qui sévit au Togo. Finalement les Togolais semblent être habitués à ces discours de charme auxquels Faure Gnassingbé s’y adonne à cœur joie.

Pour avoir le minimum de crédibilité et de respect de son peuple, Faure Gnassingbé devra joindre l’acte à la parole, car l’heure n’est pas aux discours, comme il l’a si bien dit à Paris alors qu’il participait à la cop21. Il faut donc passer à l'action.

SJ