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Mango : Amnesty International demande une enquête impartiale

Togo - Societe
L’Ong Amnesty International a réagi par rapport aux tueries de Mango à travers un communiqué rendu public lundi dernier. L’association de défense des droits de l’Homme demande aux autorités de diligenter une enquête impartiale sur la mort de sept (07) personnes depuis le début des violences dans la préfecture de l’Oti.
« Rien ne peut justifier les violences graves ayant entraîné la mort de six manifestants et d’un policier. Les responsables, qu’ils soient des manifestants ou des éléments des forces de sécurité, doivent être identifiés, arrêtés et présentés devant la justice civile ordinaire dans le cadre d’un procès équitable », a déclaré François Patuel, Chercheur sur l’Afrique de l’ouest pour Amnesty.

Et d’ajouter : « Les autorités doivent s’assurer que les forces de sécurité ne fassent pas un usage excessif et arbitraire de la force et les manifestants doivent cesser d’avoir recours à la violence pour revendiquer leurs droits ».

L’association des droits de l’Homme qui suit de près l’escalade de la violence liée au projet de réhabilitation d’aires protégées dans l’Oti, relève des insuffisances dans les mesures prises par le gouvernement.

« Dans un communiqué du gouvernement en date du 28 novembre, les autorités ont annoncé l’ouverture d’une enquête et l’adoption des mesures disciplinaires à l’encontre des éléments des forces de sécurité. Le gouvernement a également ordonné le repli des militaires déployés dans la ville pour assurer le maintien d’ordre. Ces mesures constituent une avancée, mais demeurent insuffisantes », fait remarquer l’Ong.

Amnesty International dans le communiqué a relaté le témoignage du père du jeune de 18 atteint d’une balle au front lors des manifestations.

« Le matin, il était parti au travail avant que les manifestations ne dégénèrent. Je ne savais même pas qu’il était dans la foule. On est seulement venu me dire qu’il était mort. J’ai vu le corps, il a reçu la balle au côté gauche du front ».

L’Ong a aussi fait cas d’une victime de 39 ans morte d’une balle.

A.G