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La LCT propose des actions pour redresser les institutions bancaires

Togo - Economie et Finances
Dans un récent rapport, suite à une enquête de satisfaction des consommateurs des services financiers au Togo, la Ligue des consommateurs du Togo (LCT) a relevé les maux dont souffrent les institutions financières. Elle n’a pas manqué de faire des propositions pour réguler le secteur.
Le Togo compte une multitude d’institutions financières en l’occurrence les banques et les établissements de micros finances qui interviennent quotidiennement dans la vie économique de nombreux togolais. Malgré cette omniprésence, les clients de ces institutions financières font face à des difficultés.

A en croire, le résumé du rapport, cette enquête a été réalisée pour non seulement permettre aux consommateurs de jouir de leurs droits, mais aussi d’amener les institutions financières à s’améliorer dans leur prestation.

« Nous assistons aujourd’hui au Togo à de vastes scènes de crimes, avec leur lot de présumé blanchiment d’argent, d’évasion fiscale, de manipulation de taux ou de produits financiers « toxiques ». Mais la fraude reste impunie. Les consommateurs ne sont nullement protégés. Les responsables ne sont jamais véritablement sanctionnés. Mieux, ils bénéficient de fait d’un droit à l’incompétence et à l’ignorance. Les autorités en charge de l’économie et des finances, au lieu de poser des limites, accompagnent indirectement les responsables véreux à la dérive économique. En témoignent les crises qui se succèdent depuis plus d’une décennie dans le secteur », lit-on dans le rapport qui a poursuivi en citant le cas de la micro finance Investir Dans l’Humain (IDH), MUDECK, WAGES, FECECAV.

Pour la LCT, les institutions financières en générales et les micros finance en particulier sont dans un gouffre total et qu’il faille conduire des actions concrètes pour leur redressement.

Par ailleurs, la LCT a proposé aux des solutions aux Institutions financières, au ministère de l’Economie et des Finances ainsi qu’à la justice togolaise.

En ce qui concerne les institutions financières, la LCT leur a proposé de respecter et appliquer les conditions générales des banques, organiser des conférences et des forums d’information sur les produits et services offerts afin de mieux informer les clients, former les agents sur le bien-fondé d’un accueil convivial. Créer plus de guichets ou caisses afin de réduire le temps d’attente évitant ainsi le clientélisme, revoir et adapter les conditions de prêt par rapport aux réalités du vécu des clients.

Elle a aussi souhaité la mise en place des boîtes à suggestions et prendre en considération celles pouvant contribuer à l’amélioration des prestations des institutions et entrant dans la satisfaction des clients, harmoniser le canevas de présentation des conditions générales de banques afin de les rendre facile à comprendre par les consommateurs.

Pour de ce qui est du ministère de l’Economie et des Finances, elle l’a convié à éviter son mutisme dans les cas de détournement au sein des institutions financières en appliquant le principe de la rigueur de la loi, Cesser de prendre des frais de timbre fiscal en cas « Dépôt d’espèces dans la banque ».

Elle lui a aussi suggéré d’initier des actions de sensibilisation et d’éducation des consommateurs financiers en collaboration avec les associations de consommateurs, faire appliquer les sanctions qu’encourent les institutions en faillite vis-à-vis des consommateurs.

Quant à la Justice Togolaise, elle lui conseille d’instruire au plus vite tous les dossiers pendant devant les tribunaux relatifs à la mauvaise gestion des micros finances. Elle est revenue sur le cas de l’ancien premier ministre Kwassi KLUTSE, Directeur Général de la micro finance « Investir
dans l’Humain » (IDH) et a vivement insisté pour son arrestation. La LCT l’accuse de détournements des fonds des épargnants.

SJ