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La police utilise le gaz lacrymogènes pour disperser les manifestations des étudiants

Afrique du Sud - Societe
La police sud-africaine a tiré mercredi des balles en caoutchouc et du gaz lacrymogène sur des étudiants qui manifestaient alors qu'un "soulèvement estudiantin" sur la hausse des frais de scolarité gagnait du terrain à travers le pays.

Les incidents de violence ont été signalés dans plusieurs universités. A Nelson Mandela Metropolitan University (NMMU) dans la province du Cap orientale, les étudiants ont affronté la police anti-émeute qui a riposté en tirant des balles en caoutchouc et du gaz lacrymogène pour disperser les étudiants, blessant plusieurs d'entre eux.
La police a essayé de faire leur chemin vers le campus de l'université, mais les entrées ont été barricadées par des étudiants.
Au Cap, des milliers d'étudiants se sont rassemblés devant le Parlement, où le ministre des Finances Nhlanhla Nene présentait le projet du budget d'Etat. Les étudiants ont exhorté le ministre à allouer suffisamment de financement à l'éducation.
Les manifestants ont essayé d'entrer dans le Parlement après avoir brisé les portes, mais ils ont été freinés par la police.
Les étudiants ont lancé des bouteilles d'eau sur les policiers. La situation était "chaotique" et "hors de contrôle", a déclaré un témoin.
Les étudiants sur le territoire national ont intensifié leur protestation ce mercredi, malgré une promesse faite par le gouvernement que les augmentations des frais de scolarité seront plafonnées à 6%.
Lors d'une réunion madi au Cap entre le ministre de l'Enseignement supérieur et de la Formation, Blade Nzimande et des délégations représentatives des recteurs d'universités, des présidents de conseil, des étudiants et des travailleurs, un accord a été conclu, en vertu duquel les hausses de frais de scolarité ne dépasseront pas 6%.
Les étudiants ont rejeté l'accord, insistant sur une augmentation de 0%. Les manifestations ont paralysé presque toutes les grandes universités, avec des classes suspendues indéfiniment et les campus fermés.
Entre temps, les appels à la démission de M. Nzimande ont continué de croître. Le président de la Ligue des jeunes du Congrès national africain (ANCYL) Collen Maine a blâmé M. Nzimande pour la vague de protestations éstudiantines.
Toujours mercredi, le parti d'opposition, l'Alliance démocratique (DA) a conduit une manifestation devant le bureau de M. Nzimande à Pretoria pour demander la démission du ministre. Fin