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Rentrée politique de l'ADDI: Les réformes politiques toujours d'actualité

Togo - Politique
La rentrée politique de l'Alliance démocratique pour le développement intégral (ADDI), c’est pour bientôt. Selon les responsables de ce parti, cette rentrée politique sera l’occasion de remettre sur le tapis la question des réformes politiques.



5 mois après l'élections présidentielle, le parti du professeur Aimé Gogué revient sur la scène après un temps d'observation de la vie politique du pays. Sûrement que ce parti a tiré beaucoup de leçons de la dernière élection.

Reçu dans une émission sur une radio de la place, le Secrétaire général du parti, Dr WALA Kpérkouma, a expliqué que cette absence est une rétrospection des responsables du parti, un « recul pour mieux sauter » dorénavant.

« Après avoir participé à cette élection, il était vraiment nécessaire de prendre du recul, analyser les résultats, faire un bilan, une autocritique en quelque sorte et puis réfléchir aux grandes projections dans l’avenir», a-t-il indiqué.

Pour cette rentrée politique, selon lui, il sera question de « relancer les actions et mobiliser les acteurs politiques », pour revoir les questions des réformes politiques, malgré « les guéguerres entre certains leaders politiques ». Parce que, poursuit-il, « nous devons nous entendre au moins au minimum sur cette question de réforme ».

Il a trouvé aussi l’appel à l’union de l’opposition de Jean-Pierre Fabre comme « une bonne initiative », sans pour autant oublier de mentionner comme ses pairs, que le leader de l'Anc doit joindre l’acte à la parole, afin d’éviter de « retomber dans les mêmes égarements qui ont caractérisé les tentatives d’union de l’opposition de par le passé ».

Aussi, demande-t-il, aux différents acteurs de la classe politique de l’opposition « qu’il est temps » d’enterrer leur hache de guerre. Puisque argumente-t-il, « étant de partis différents, il est normal que nous ayons des visions politiques différentes».

« Mais, de ces visions politiques différentes, il est fondamental qu’on puisse en faire une synthèse et voir qu’est-ce qui peut nous rassembler et qu’est-ce qui peut nous diviser ? Et c’est sur ce qui peut nous rassembler que nous devons plus travailler », a-t-il conclu.


AKG (stagiaire)