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Revue de presse du jeudi 22 octobre

Togo -
Plusieurs sujets sont développés par les journaux ce jeudi au Togo. Entre autres sujets, l’avenir du franc CFA, la politique, l’économie, les coups de gaz lacrymogènes tirés dans le grand marché, la société …
« Sotral/Danger à bord : Quand ces agents se prennent pour des "demi-dieux" !!! », titre LE PERROQUET.

"En dépit de la surcharge phénoménal auquel s’adonnent ces agents pour maximiser les revenus pour le compte de leur société, ces derniers se permettent, agresser verbalement voire physiquement les modestes passagers qui prennent ces véhicules", écrit le journal qui interpelle les « premiers responsables de la société" afin de réagir pour alléger la situation des passagers.

« Brigitte Adjamagbo Johnson demande aux dirigeants qui s’accrochent au pouvoir de suivre l’exemple de Mathieu Kérékou », rapporte le Perroquet.

"Mathieu a su être à l’écoute de son peuple excédé par son régime marxiste, en reconnaissant ses errements dictatoriaux et en acceptant une ouverture démocratique, en vue de créer des conditions pour une alternance politique pacifique au Bénin", fait savoir le journal, citant les propos de la Secrétaire générale de la CPDA.

Le Perroquet s’intéresse également à la police nationale et titre : « Sécurité routière : Nouveau système de racket initié par des policiers ».

"Les agents de Police engagés sur les routes ne ratent aucune occasion de se remplir les poches. Conscients du fait que leur cupidité est connue de tous, il aurait mis au point une nouvelle stratégie pour exceller dans le racket. Ce nouveau système est très simple, devant leur dispatching aux grands carrefours où ils sont affectés pour assurer la sécurité des honnêtes citoyens, ils ont eu cette ingénieuse idée de mettre au point un code composé de 4 chiffres ou lettres qu’ils se communiquent entre eux, qu’ils ont généreusement nommé " mot de passe".

Selon l’auteur de l’article, le nouveau code des agents est "donné aux usagers de la route qui ont déjà mis la main à la poche pour leur éviter un double payement quand ils seront interpellés par d’autres agents en cas d’infraction".

Dans sa parution de ce jeudi, CHRONIQUE DE LA SEMAINE aborde la menace de grève des enseignants à sa Une.

« Education : Malgré les efforts du gouvernement, les enseignants toujours sur le pied de guerre », annonce le journal.

Il écrit : "Bien qu’ayant bénéficié d’une enveloppe d’un peu plus de six milliards fcfa pour leur prime de rentrée et de bibliothèque, les enseignants viennent à nouveau au-devant de la scène pour, cette fois-ci, réclamer à travers les syndicats les satisfactions d’autres revendications. De quoi ne pas faire baisser la tension entre le Gouvernement et les syndicats des enseignants, trois semaines après la rentrée scolaire 2015-2016".

Pour le journal, "malgré une légère accalmie dans le bras de fer entre le gouvernement et les syndicats des enseignants, la hache de guerre est loin d’être enterrée".

« 2e conférence internationale de l’ATAF. La question des flux financiers illicites au centre des débats », titre également le journal, selon qui, "36 pays membres du forum sur l’administration fiscale africaine (ATAF) participent du 20 au 22 octobre 2015 à Lomé, à la 2e conférence internationale sur le flux financier sur le continent".

« Les Nations ouvrent leurs portes au palais des congrès de Lomé », écrit le journal faisant allusion aux journées portes ouvertes des Nations Unies au Togo dans le cadre des 70 ans de l’institution onusienne.

Chronique de la semaine évoque également une grève des employés de Fortia et Wacem qui démarre ce jour : « Fortia et Wacem : Menace de débrayage à partir de ce jour ».

"Trois mois après le drame survenu à la cimenterie Wacem de Tabligbo qui a coûté la vie à six personnes, les employés des cimenteries Fortia et Wacem ont, au cours d’une assemblée générale le dimanche dernier, décidé de prendre leur destin en main. Ils menacent d’entrer en grève si leur employeur ne se décident pas à améliorer leurs conditions de vie et de travail", précise le journal.

FLAMBEAU DES DEMOCRATES, hebdo affiche à la Une : « Nicolas Lawson. Ça brûle partout ».

"Animé par des acteurs de tout genre et de différentes obédiences idéologiques, le landerneau politique togolais s’apparente à une pièce de théâtre où chaque acteur après avoir joué son rôle, passe derrière le rideau noir de l’oubli. Pour la piètre qualité et l’inconsistance de leur vision politique depuis l’avènement de la démocratie, ils sont rares à résister à la désuétude du temps. Seul un personnage, Nicolas Lawson a réussi jusqu’à ce jour, à mettre sa compétence politique au bout des attentes légitimes malgré son impopularité… ", écrit le journal.

Selon le journal, « il est évident que, la construction d’un Etat de droit qui aspire à l’émergence socioéconomique ne peut se passer des politiciens de la trempe de « Fo Nico », des hommes qui ont la gâchette verbale facile. Mais aussi, une vision linéaire de la gestion des affaires politiques de l’Etat".

« Magouilles d’un ancien ministre pour se remplir les poches. Le Ministre Damipi en fait trop », peut-on lire à la Une du journal Le Flambeau des Démocrates.

"S’il y a un ancien membre du gouvernement togolais qui continue de se remplir les poches à travers les tours de passe au sommet de l’Etat au bon vieux temps de sa présence aux affaires, c’est bien Noupokou Damipi connu pour sa propension à s’enrichir à tous les coups et à manger seul, à écraser sans vergogne ceux qui refusent de regarder dans la même direction que lui et s’illustrer dans des actes de prévarication encore frais dans les mémoires", dénonce le journal.

Et le journal de poursuivre : "Ne serait-il pas mieux que le nouveau ministre Bidamon connu pour sa rigueur et sa transparence dans la gestion de la chose publique ramène ce projet dans son ministère pour avoir un œil vigilant sur la cellule de pilotage des projets d’électrification rurale ?", se demande Flambeau des Démocrates.

En attendant les premiers signaux du « mandat social ». La déliquescence sociale continue dans tous les secteurs pour les bien-aimés électeurs de Faure Gnassingbé », écrit LIBERTE, quotidien privé à la Une.

"La situation sociale au Togo en lien avec le fameux social promis par Faure Gnassingbé, c’est peut-être redondant d’en parler encore. Certains de ses griots demandent d’attendre la fin du quinquennat pour le juger. Mais l’importance de la thématique ou plutôt la réalité du terrain nous y pousse de façon anticipée. Malgré les promesses lénifiantes des gouvernants, on assiste au fil des jours à une déliquescence sociale dangereuse dans tous les secteurs. Et on en vient à se demander à quand vraiment le début de ce fameux mandat social", s’interroge Liberté dans les kiosques ce jour.

« Tension au grand marché de Lomé. Les commerçants d’Achao Kpédji dégagés à coups de gaz lacrymogènes », informe Liberté.

Selon le journal, "des agents de la police ont été déployés pour évacuer la devanture de l’Hôtel Magnificat à la demande de ses propriétaires. Tirs de gaz lacrymogènes, étalages et tables cassés, le lieu gardé par la police et des dizaines de commerçants dans la détresse. Tel est le résumé de la situation. Les commerçants dispersés, les agents de la police prennent position des lieux ".

« L’avenir du franc cfa/ Le Tchad et le Cameroun vont-ils sacrifiés le combat de la monnaie sur l’autel de la guerre contre Boko Haram ? », demande Liberté à sa une.

Pour le journal, "si l’indépendance monétaire des Etats d’Afrique francophone devrait être sacrifiée au nom de la guerre contre cette secte terroriste, il faudra alors reconnaître que les dirigeants africains n’auront rien compris à la lutte pour l’indépendance dans sa globalité". Et le journal de dire "toutefois, nous apprenons qu’une marche de protestation contre cette monnaie serait prévue la semaine prochaine devant l’imprimerie qui l’émet en France et une autre le 31 à Lomé en guise de solidarité à cette initiative qui se déroulera en France. Et les intellectuels dans tout ça ? , est-on tenté de se demander".

Liberté annonce dans ses colonnes que, l’avocat togolais, Me Rustico Lawson-Banku parmi les avocats qui vont défendre Djibril Bassolé.

Le report du sommet sur la sécurité maritime fait l’objet d’enquête dans les colonnes du journal LE CHANGEMENT.

Enquête/Report du sommet sur la sécurité maritime : Des collaborateurs du chef de l’Etat dont le ministre des travaux publics Ninsao Gnofam ont saboté la rencontre.

L’enquête du journal révèle que "Le ministre des travaux publics, Ninsao Gnofam cité n’a pas fait le suivi des chantiers dans les règles de l’art. Chef d’orchestre des manœuvres, il a donné l’impression d’aider Faure Gnassingbé en le sabotant. Qui dit mieux", éclaire le journal.

Pour le journal, "la question aujourd’hui, si cette rencontre peut finalement avoir lieu en mars 2016 comme annoncée. Quelles sont les mesures prises par le chef de l’Etat pour garantir la tenue à la nouvelle date indiquée ? Quelles peuvent être les conséquences de ce premier échec sur le plan diplomatique ? Quels ont été les réactions des chefs d’Etat d’Afrique suite à ce report ?", voilà les multiples du journal.

Naissance du parti politique « Togo Autrement". Pour quoi faire ?
"Togo Autrement" peut-il réussir là où "l’Appel des Patriotes a échoué" ? titre à la Une, le journal.

Le Changement publie également une interview de Robert Dussey sur le projet "Réussites Diaspora".

"Réussites Diaspora tire sa principale source de l’engagement du gouvernement de donner de signaux forts de la valorisation de la Diaspora et de la reconnaissance des apports considérables des Togolais de l’extérieur", Robert Dussey.

« Insécurité grandissante au Togo : Des policiers accusés de complicité avec les dealers de drogue dans la ville de Kpalimé », titre LE CORRECTEUR.

"Le fort taux de fréquentation des étrangers surtout européens à Kpalimé et qui en principe devrait constituer un moyen d’éclosion économique est plutôt un facteur de régression sociale dans cette ville dans la mesure où des jeunes gens au style Rasta prétextant offrir des objets d’arts se livrent plutôt à la consommation en douceur des produits nocifs. Cette situation qui vraisemblablement reçoit la bénédiction de la police est à déplorer malheureusement", fait remarquer le journal.

« Diversion d’André Johnson autour du renouvellement du contrat d’exploitation du Parc Fazao MALFAKASSA à la Fondation Franz Weber. 104 Togolais bientôt au chômage et plus de 300 espèces d’animaux sauvages et 192 000 ha de forêt à la merci des braconniers », titre à Le journal.

"L’inconsistance et l’incompétence du ministre de l’Environnement et des Ressources forestières, André Johnson ont désormais dépassés les bornes. (….). A cause de son inertie et son incapacité à prendre des décisions courageuses au moment opportun, le parc Fazao Malfakassa va connaître son déclin sous peu", dénonce le journal selon qui « la riche et immense faune qui est en voie d’être inscrite au patrimoine naturel de l’Unesco ne va pas résister au retour en force des populations et riveraines à leurs activités de braconnage et de déforestation".

Paralysie générale à Wacem-Fortia de Tabligbo : Les ouvriers en grève de cinq jours pour exprimer leur ras-le-bol, écrit le journal.

L.A.T