Graves conséquences du tribalisme au sommet de l’Etat. Les Universitaires togolaises doivent au-delà de la crise ethnique, note Le bi-hebdo LE CORRECTEUR.
« Pendant longtemps, les intellectuels togolais sont absents face aux problèmes majeurs qui minent la coexistence pacifique entre le peuple. Mais en milieu de semaine dernière, des enseignants des Universités de Lomé et de Kara regroupés au sein du Centre des Recherches sur les Organisations, la Communication et l’Education (CEROCE) s’engagent dans la rédaction d’un ouvrage collectif pour proposer des pistes de solutions aux crises sociopolitiques liées à l’ethnie pour une meilleure réconciliation au Togo », rapporte le journal.
Mais, Le Correcteur, dans ses développement, fait savoir que « quelles que soient les pistes explorées par nos Universitaires, la seule solution possible à ce phénomène est l’alternance, suggère ».
« Tension diplomatique en perspective entre le Burkina et le Togo : Visée par un mandat d’arrêt international, le pouvoir pourra-t-il extrader la femme de Gilbert Diendéré réfugiée à Lomé ? », se demande le journal.
Le Correcteur, citant des sources de ses informations, affirme « que la femme Diendéré, Fatou Diendéré aurait trouvé refuge au Togo après avoir vu à l’eau son rêve de devenir première dame au pays des hommes intègres. Des personnes bien renseignées soulignent que l’exfiltration de Fatou Diendéré vers le Togo a été une des exigences de son mari pour sa reddition après avoir trouvé refuge à l’ambassade du Vatican peu après l’échec du putsch".
Et le journal de se demander « pourquoi, Diendéré n’a-t-il pas trouvé autre destination à sa femme que le Togo ? » « Peut-être qu’il voulait profiter des relations au "beau fixe" entre Compaoré et Faure Gnassingbé pour extraire Fatou Diendéré de la justice burkinabé », commente le journal.
« Nouvel épisode des incendies des marchés au Togo. Le marché d’Aklakou encore ravagé par des feux d’origine inconnue », écrit le journal.
« Dossier/Togo Poste présidentielle 2015. L’opposition, peut-elle renaître de ses cendres ? », écrit La SYMPHONIE, Bi-Mensuel
"Il faut aller impérativement à un rajeunissement de la classe politique de l’opposition, parce que cette classe est totalement en décomposition, elle est pourrie… ", note le journal.
« Conséquence de la gestion catastrophique du PADSP par Yves Amégnizin. La Banque mondiale arrête l’exécution du Projet au Togo.
-Le pays perd des millions de dollars ».
La Symphonie dans ses colonnes, lance un SOS aux autorités. « SOS feux tricolores carrefours Limousine et Douane Adidogomé : Des risques d’accident permanents pour les usagers »
Mme Patassé Josephine, dans une interview à Symphonie, dit : "Nous ne pouvons pas rester inactifs devant certaines dérives auxquels se livrent certains directeurs de banques dans le traitement de leurs employés comme à l’époque coloniale… ".
LIBERTE, quotidien privé, de son côté met à la Une : « Le Régime RPT/Unir et les manœuvres politiciennes louches. Comment Faure Gnassingbé affaiblit l’opposition pour s’éterniser au pouvoir ».
-« Vers une interdiction des financements extérieurs pour les partis ? », se demande en outre le journal.
« Depuis le succès du braquage électoral du 25 avril dernier, Faure Gnassingbé semble s’être tracé un boulevard pour sa pérennisation au pouvoir. L’opposition déjà divisée et suffisamment amorphe, s’en est sortie davantage affaiblie au point d’être aujourd’hui inoffensive. Si ces acteurs y ont une certaine responsabilité, sa situation de faiblesse découle aussi d’une « stratégie de la souris » basée sur l’asphyxie financière mise en exécution par Faure Gnassingbé depuis son avènement au pouvoir et passée inaperçue aux yeux du commun des Togolais », relève Liberté.
« Réfection de la route Lomé-Vogan-Anfoin : Délai de livraison dépassé depuis juillet, travaux à l’arrêt, souffrance des usagers », titre également le journal.
"En mai dernier, le ministre des Travaux publics et des Transports affichait sa satisfaction après sa visite sur le chantier Lomé-Vogan-Anfoin de Cecogroup. Il était loin d’imaginer que les travaux crouleraient sous le coup des rétro-commissions. Hier après- midi, afin que les citoyens partagent les tribulations des riverains de cette voie, surtout au-delà du passage à niveau en allant à Djagblé, nous nous sommes rendus sur le chantier où aucune trace d’ouvriers de Ceco ou de travaux n’est visible. Nous nous demandons comment cette entreprise fera pour poursuivre ce qu’elle était censée achever en juillet dernier. Mais bizarrement, et l’autorité contractante, et le ministère qui décaisse, continuent de garder un silence trop lourd pour ne pas résonner dans des tympans de sourds. Le développement de la route devrait profiter au pays, et non à la minorité qui dispose déjà du beurre et l’argent du beurre", constate Liberté.
« Préfecture du Golfe ou Las Vegas Togolais. Le Préfet Koffi Mélébou boxe un de ses collaborateurs », titre Liberté dans les faits divers.
Selon le journal, c’était le jeudi dernier 15 octobre 2015 que les "agents de la préfecture, visiteurs et autres citoyens ont encore assisté à une scène digne d’un véritable combat de boxe à l’américaine. Le Préfet Koffi Mélébou enlève sa cravate et se met à envoyer des coups de poing à Zankpe Komi, l’un de ses collaborateurs et chef section affaires sociales, s’offrant ainsi en public. Ce dernier à la fin des empoignades, a dû regagner son domicile par taxi. Le préfet aurait refusé de lui ouvrir les portes de son bureau après la bagarre pour prendre ses affaires (trousseau de clés, porte-monnaie, etc)", décrit le journal.
Un nouveau parti dans l’arène politique au Togo. "Le Togo Autrement", un parti politique de plus, écrit FORUM DE LA SEMAINE, quotidien privé.
-« Attisso et compagnie refusent de s’abriter derrière les "grands" », note le journal.
"L’arène politique togolaise a enregistré depuis le 14 octobre 2015, l’entrée d’un nouveau parti politique qui se réclame de l’opposition, avec pour emblème la carte du Togo au fonds duquel deux mains, l’une venant du Sud et l’autre du Nord, se serrent au centre. Il s’agit du parti +Le Togo Autrement+ de Fulbert Sassou ATTISSO. Le parti a fait objet de lancement samedi dernier à Kpémé, localité située à une trentaine de Km à l’Est de Lomé"; écrit Forum de la Semaine.
Sur la plan éducation, le journal titre : « Education. En Afrique, "on forme trop de philosophes, pas assez de soudeurs ou d’électriciens ».
NOUVELLE OPINION, pour sa part, écrit à la Une : "Le Togo Autrement", un nouveau parti de l’opposition togolaise »
« Fulbert Attisso, un Capitaine de plus dans un bateau déjà en panne », fait remarquer ce canard.
"Le multipartisme bat son plein sur la terre de nos aïeux avec déjà 107 partis politiques dits tous de l’opposition contre un seul au pouvoir. Si la force et la victoire de l’opposition se mesuraient uniquement par la multitude des formations politiques, l’opposition togolaise serait à coup sûr la plus puissante de la planète", rapporte le journal.
Un autre sujet politique à la Une du journal, c’est celui lié à une sortie de Me Kokou Koffigoh.
« L’avènement de la démocratie au Togo : 25 ans après, les leçons de Joseph Koffigoh », lit-on dans le journal.
Ghana/Un fichier électoral bien à la peine. Mahama dément avoir demandé un nouveau fichier électoral pour le Togo, écrit TOGO MATIN.
"Pour convaincre d’ores et déjà les électeurs, dans le cadre de la présidentielle de décembre 2016, les politiques ghanéens semblent plus s'intéressés à la question du fichier électoral, qu’à tout autre chose. Plus, l’opposition fait de la question de l’inscription d’électeurs togolais sur leur fichier électoral, son pain béni. Le marketing politique en vue de l’élection de l’année prochaine est si fondée sur le fichier électoral au point où John Dramani Mahama, le président ghanéen a dû démentir avoir appelé au Togo peu avant la présidentielle du 25 avril dernier à la confection d’un nouveau fichier électoral.
Selon le journal qui cite nos confrères de Citi Fm, le démenti a été fait le samedi 17 octobre dernier devant des membres de son parti, le National Democratic Congress (NDC), dans la région Est du Ghana. "Certaines personnes prétextent qu’au moment où j’étais président en exercice de la CEDEAO, j’ai appelé à un nouveau registre pour le Togo. C’est un mensonge" a en effet déclaré le président Mahama.
« Nigeria/Le gari togolais prisé à Lagos », peut-on lire dans les colonnes de Togo Matin, se référant à une enquête de Dailytimes.
"Selon une enquête menée par nos confrères du journal Dailytimes auprès des revendeuses et consommateurs nigérians dans des marchés à Lagos, les ménages s’approvisionnent plus en gari togolais au détriment du gari Ibo et celui d’Ijebu fabriqués dans l’Etat de Delta", éclaire le journal.
Urbanisation/Une « ville nouvelle » en vue à Lomé, révèle le Journal.
L A T
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