"Non fiabilité et authenticité des actes de naissances et autres documents administratifs. Les services d’Etat civil sur la sellette!", écrit FLAMBEAU DES DEMOCRATES.
"Le constat est triste et effarant. Nombreuses sont les difficultés qu’éprouvent au quotidien, les citoyens togolais dans l’établissement des documents administratifs. A l’origine, des cas de dysfonctionnements et manque de rigueur des agents du service public de l’Etat civil. Par conséquence, l’Etat civil togolais ne cesse de refléter, malheureusement dans son ensemble, l’image d’une administration défaillante dont les carences répétitives ne cessent de faire victimes", écrit Flambeau des démocrates.
Selon le journal, "il est plus qu’impérieux à l’autorité compétente d’appeler au sens de responsabilité des officiers d’Etat civil. Lesquels doivent désormais veiller à l’amélioration de la situation à travers un contrôle plus rigoureux des tâches confiées à leurs différents agents".
« Crise ouverte entre le ministère des Sports et le Comité de Normalisation. De graves accusations portées contre le ministre Guy Madjé Lorenzo », titre en outre le journal.
"C’est un secret de polichinelle que la normalisation du Football togolais mise en place à la suite de la gestion cacophonique du bureau de Gabriel Améyi, a du plomb dans l’aile. Après avoir essuyé tout le long de son mandat le refus des membres de la FTF de cohabiter avec lui, le président Antoine Folly est de nouveau confronté aux relations tendues entre l’instance qu’il préside et le ministre des Sports qui a changé de locataire avec l’arrivée de Guy Lorenzo", fait savoir Flambeau des démocrates.
Dans sa rubrique sur l’international, le journal parle du Bénin qui est en deuil : Mathieu Kérékou s’en est allé.
Sur le décès de l’ex président béninois, LE BATISSSEUR écrit : « Le Bénin en deuil : L’ancien président Mathieu Kérekou est décédé au Bénin à l’âge de 82 ans »
-Hommage au "Caméléon" qui a transformé l’"enfer" en "paradis".
« L’ancien président béninois Mathieu Kérékou est décédé hier mercredi à l’âge de 82 ans. Né le 2 septembre 1933 à Kouarfa, près de Natitingou, il accède au pouvoir à la faveur d’un coup d’état le 26 octobre 1972. Il dirigea le pays jusqu’au 1er mars 1990. Au cours de la première phase de sa gestion du Bénin, il a dirigé le pays d’une main de fer, en réprimant les opposants et les intellectuels. Toutefois, celui qui a été surnommé le « caméléon », a été souvent salué pour avoir engagé son pays sur le chemin de la démocratie. Mathieu Kérékou avait accepté en 1989 de convoquer une « Conférence Nationale" qui a jeté les bases des institutions du « Bénin démocratique », relate le journal.
Au plan sportif, le Bâtisseur titre : « Sports/Hypocrisie, jalousie, intérêts personnels, coups bas, gestion calamiteuse… : Le football togolais, le bordel à l’état pur ».
-« Le ras le bol des Eperviers, Adébayor n’avait-il pas raison ? », publie le journal.
« Togo/25 ans de lutte démocratique, 25 ans de division de l’opposition : L’alternance, l’eau versée sur le dos du canard ? », se demande l’auteur de l’article.
LE Bâtisseur revient aussi sur la publication du rapport d’autopsie sur la mort de Thomas Sankara et écrit : « Enfin la vérité sur l’assassinat de Thomas Sankara, la dépouille présumée "criblée de balles" »
Le bimensuel ECONOMIE ET DEVELOPPEMENT, aborde l’information avec un article sur les droits de l’auteur.
Perception de la redevance des droits d’auteur : « Qui pour sauver l’UTH et l’Hôtel Eda Oba des griffes du Butodra ?, s’interroge le journal qui interpelle l’Otr ».
On peut lire dans les colonnes du journal, une interview de l’ambassadeur de Brésil au Togo, S.E.M Antonio Carlos De Salles Menezes.
"Le Brésil développera l’agriculture essentiellement le Coton et le Manioc au Togo", fait savoir le diplomate brésilien en poste à Lomé.
Primes de rentrée et de Bibliothèque : Les enseignants rentrent dans leurs droits dès ce jeudi, affiche à la Une, FORUM DE LA SEMAINE
« Le Conseil des ministres organisé hier mercredi 14 octobre à la Présidence de la République à Lomé, a adopté plusieurs textes et communications. Parmi ces textes et communications, l’on note la modification de la loi portant composition, organisation et fonctionnement de la Commission nationale des droits de l’Homme (CNDH) et la question de la rentrée scolaire 2015-2016, en ce qui concerne le paiement des primes de rentrée et de bibliothèque qui sera effectif à partir d’aujourd’hui, 15 octobre 2015. Le premier texte de loi adopté par le conseil des ministres, dont le contenu a été délivré par le ministre Guy Madjé Lorenzo est relatif à l’adoption d’un projet de loi organique modifiant la loi portant composition, organisation et fonctionnement de la CNDH. Il s’agit à en croire le ministre Lorenzo de « l’adaptation de la législation nationale en vue d’une meilleure protection des droits humains » compte tenu de la signature par le Togo, de divers traités internationaux. Ainsi, a poursuivi, Guy Madjé Lorenzo, le présent texte que le conseil des ministres a adopté « permettra à la Cndh d’être plus opérationnelle en matière de protection et de promotion des droits humains et en particulier dans le domaine de la prévention de la lutte contre la torture", écrit le journal.
« Pour violations répétées des règles de la navigation maritime : 144 navires radiés du pavillon togolais », informe également le journal.
Forum de la Semaine publie un dossier sur Akpagli à Gbodjomé intitulé : « Quand l’érosion côtière sépare les couples ».
"Tout comme d’autres pays côtiers de l’Afrique de l’Ouest, le Togo est confronté depuis plusieurs années, au phénomène d’érosion avec des conséquences incommensurables faisant des réfugiés climatiques sans "abri" dont personne n’en parle. Le même phénomène se manifeste par le recul « spectaculaire » du trait de côte. Akpagli à Gbodjomé à l’instar d’autres localités longeant la côte togolaise, le phénomène d’érosion côtière "avale" tout sur son passage créant ainsi de désolation, d’amertume, de division dans les familles et pire, sépare les couples ouvrant ainsi le boulevard au divorce. Mais, il y a un cas qui défraie la chronique depuis plus d’un an à Akpagli à Gbodjomé dans la préfecture des Lacs ; c’est celui de Kodjo Agbédessi, notable du Chef Kokou Atti IV de Gbodjomé, dont le couple vit séparement depuis que leur quartier a été emporté par la mer. Le notable est hébergé par le Chef de Gbodjomé alors que sa femme et les enfants vivent sous d’autres cieux", peut-on lire dans les colonnes de Forum de la Semaine.
Le quotidien privé LIBERTE consacre sa Une sur Togo Télécom
« Effondrement de Togo télécom : Sam Bikassam, Yao Kanekatoua et Kokouvi Dogbé épinglés par la Cour des Comptes
-Le rapport fait cas de dépenses n’ayant aucun rapport avec l’objet de la société mais qui ont été autorisées ».
"Si la cour des comptes dont les membres sont payés avec l’argent du contribuable doit toujours intervenir des années après que des forfaits ont été commis dans les sociétés d’Etat, on se pose alors des questions sur son utilité. Parce que du fait de capacité à réagir, comme le font certains médecins après la mort du patient, elle permet que des hommes de peu de moralité en matière de gestion de la chose publique, disposent de temps pour saigner l’économie togolaise. Et lorsque des sanctions doivent tomber, les coupables ne sont plus aux affaires. Cas de la gestion de Togo Télécom en 2007 où le Directeur général, le président du conseil d’administration et celui du conseil de surveillance ont brillé par leurs légèretés et la confusion qu’ils ont faite entre biens publics et bien personnels. Suite à la mission, la ministre Cina Lawson a décidé le limogeage sélectif du directeur général sans rien proposer pour les deux autres qui ont fermé les yeux sur les forfaits. Aujourd’hui, l’un est le conseiller du chef de l’état et l’autre, directeur général du patrimoine du Togo à l’étranger".
Le journal revient sur l’opposition togolaise et titre : « Les micmacs de l’opposition togolaise : L’accueil réservé à l’appel de Fabre, l’impossible œcuménisme politique au Togo ».
Le décès de l’ancien président béninois intéresse aussi le journal. « Les "Caméléons" meurent aussi : Mathieu Kérékou s’en est allé », a-t-il titré.
Un autre journal dans les kiosques, c’est l’hebdomadaire Le CHANGEMENT
« Malaise au sein de la société d’exploitation hôtelière du Togo (Sodexh-Togo) : Quand le DGA Bernard Stenger, enjambe les limites du tolérable », lit-on à la une de ce journal.
"Limogeages abusifs d’employés togolais, harcèlement sexuel, actes de sabotage dans la construction de l’hôtel, trafics de tout genre, intrigues de toutes sortes…, c’est ce à quoi on assiste, malheureusement, à SODEXH-Togo. Au centre de toutes les intrigues, le DGA de cette institution, le français, Bernard Stenger. L’homme ne se donne point de ligne rouge. Au sein de la société, l’atmosphère est quasi explosive et délètère. Face à cette crise, les Autorités compétentes semblent afficher une impuissance. Tellement, Stenger a des entrées faciles qu’il se comporte chez nous comme en territoire conquis. Dans une prochaine édition, nous nous ferons le devoir de publier l’intégralité de la lettre de démission qui révèle tout", écrit à la Une, Le Changement.
« Interpellés hier sur les questions d’actualité, notamment sur les évènements de Wacem et de Bangéli, les ministres des mines et de la fonction publique ont fui les débats », rapporte ensuite le journal.
CHRONIQUE DE LA SEMAINE titre : « 5e anniversaire de l’ANC : Quel bilan pour le parti ? »
Quatre ans de marche inutile et deux cuisants échecs à l’élection présidentielle. Incapacité notoire de rassembler pour s’assurer une victoire, écrit le journal.
"L’Alliance nationale pour le changement (Anc) vient de souffler sa 5e bougie. Le président de ce parti, Jean Pierre Fabre, et ses militants n’ont pas manqué de se faire entendre à cette occasion à travers des discours et des manifestations. Le 5e anniversaire de l’Anc a été fêté avec faste en présence de toutes les fédérations et des cadres du parti…. ", écrit le journal dans ses colonnes.
Le décès de Mathieu Kérékou est aussi abordé dans le journal. Nécrologie : Le Général Mathieu Kérékou s’en est allé.
"Les Béninois sont en deuil. Ils pleurent la mort de leur grand homme, le général-président Mathieu Kérékou qui a dirigé le Bénin pendant presque trois décennies. Arrivé au pouvoir par un coup d’Etat en 1972, l’homme a présidé aux destinées de son pays jusqu’en 2006, avec interruption de cinq ans entre 1991 et 1996. L’ancien président a tiré sa révérence hier mercredi à l’âge de 82 ans. Cette information a été annoncée par le président en exercice, Dr Thomas Yayi", lit-on dans les colonnes de Chronique de la Semaine.
L.A.T
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