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Le 5 octobre 1990 comme si c'était hier

Togo - Politique
5 octobre 1990-5octbobre 2015, 25 ans jour pour jour que le peuple Togolais s’est soulevé contre le régime Rassemblement du Peuple Togolais (Rpt) de feu Gnassingbé Eyadéma.
Cette journée à été baptisée "Vendredi noir" et restera gravée à jamais dans l’histoire du peuple togolais. Le 5 octobre 1990 a été pour les Togolais le début de leur aventure démocratique. Une journée où, pour la première fois, le peuple s'est soulevé contre la dictature du Général Gnassingbé Eyadéma. Même après 25 ans, le souvenir demeure comme si c’était hier.

Tout est parti du procès du 21 septembre 1990 de Logo Dossouvi et Agbelinko Doglo. Le délibéré des deux jeunes de la Convention démocratique des Peuples Africains (Cdpa) devrait être rendu ce lundi 5 octobre 1990 par le juge Pius Agbétomey, actuel ministre de la Justice et le procureur de la République d’alors Abdou Assouma, aujourd’hui président de la cour constitutionnelle.

Jugés avec d’autres étudiants, précédemment arrêtés pour avoir distribuer des tracts défavorables au Rassemblement du peuple togolais (Rpt), ils ont échappé à la condamnation ce 21 septembre grâce à la forte mobilisation des étudiants et la jeunesse de la Cdpa.

La goute d’eau qui a débordé le vase le 5 octobre est l’hymne « la terre de nos aïeux », entonné par les jeunes étudiants et de la Cdpa. C'était la première fois que cet hymne a été encore chanté depuis le début du règne du Timonier.

Ainsi, face à ce qui se préparait, le procureur de la République a, dans la foulée intimé l’ordre d’évacuer la salle d’audience. Chargée sans sommation à coups de matraques et autres, la foule n’a pas eu d’autres choix que de prendre la poudre d’escampette.

Chassés du Palais de la Justice, les jeunes ont pris d'assaut les rues de Lomé. Commence alors des manifestations violentes, dont la destruction du palais de la justice.

Ces violentes manifestations ont occasionné des morts et des blessés à cette époque.

Nonobstant ces manifestations, la condamnation planait sur la tête des deux accusés (Logo Dossouvi et Agbelinko Doglo ) comme une épée de Damocles. En témoigne, leur condamnation à 10 ans de prison ferme par le juge Pius Agbétomey.

SJ