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« Celui qui va me salir n’est pas encore né » (Jean-Pierre Fabre)

Togo - Politique
Envieux, jaloux, haineux, aigris ; ce sont là les qualificatifs que Jean-Pierre Fabre a trouvé à ceux qui se moquent du Combat pour l’alternance politique en 2015 (CAP 2015), parce que ce dernier n’a pas pu gagner l’élection présidentielle du 25 avril dernier.
Il est donné de constater qu’au lendemain de la publication des résultats de la présidentielle, donnant Faure Gnassingbé vainqueur, des leaders de l’opposition ont envahi les médias et tourné en dérision le CAP 2015 et ses leaders.

Ces responsables de partis de l’opposition sont allés jusqu’à affirmer que Jean-Pierre Fabre et le CAP 2015 ont fait un deal avec le pouvoir, parce qu’ils n’ont pas entendu leur appel à boycotter cette élection. Et depuis, le président de l’ANC et ses alliés sont devenus des cibles pour leurs propres camarades de l’opposition.

Samedi, Jean-Pierre Fabre a qualifié cette situation de déplorable. Pour lui, il n’y a que la haine envers sa personne et ceux qui l’entourent qui peut amener des gens à faire cela. Il pense que cela ne devrait pas normalement exister en politique. « La haine ne peut être le moteur de l’action politique. Ils nous envient tout simplement », a-t-il laissé entendre.

A en croire le candidat du CAP 2015, c’est parce que son regroupement arriver à convaincre les Togolais, à drainer la foule que les autres leaders de l’opposition se croient obligés de le vilipender.

« En politique, il faut faire un travail de fond. C’est ce que nous faisons. Si tu ne le fais pas, tes amis vont te dépasser. Et finalement, tu vas te mettre à les envier. Au lieu de travailler, les gens restent sans rien faire. Et quand nous, nous travaillons et que nous arrivons à convaincre les Togolais de nos actions, ils s’énervent et disent du n’importe quoi sur nous », a souligné Jean-Pierre Fabre.

Pour finir, le chef de file de l’opposition a déclaré qu’il n’est pas nullement touché par ces campagnes de dénigrement. « Celui qui va me salir n’est pas encore né », a-t-il conclut.

I.K.