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Riziculture: impliquer les acteurs pour améliorer la productivité

Bénin - Societe
Le Directeur Général de la Sonapra (Société nationale de promotion des produits agricoles), Jacob Ichola a eu une séance de travail, mercredi 09 septembre 2015 à Cotonou, avec les membres du Conseil de concertation des riziculteurs du Bénin. Le but recherché est de partager les mécanismes existants, de prendre les mesures pratiques pour améliorer la productivité des exploitations rizicoles pour la consommation, les unités de production afin de créer un surplus commercialisable au Bénin.
C’est le Président du Conseil de Concertation des Riziculteurs du Bénin qui a fait l’état des lieux en ce qui concerne la gestion de cette filière par la Sonapra et d’autres organismes qui ont mené aussi des activités concrètes sur le terrain. Dans son développement, le Président Koutchika Joseph a reconnu qu’en dépit de ces atouts, il y a le besoin d’information, de concertation, de coordination, de capitalisation des actions pour améliorer la productivité des exploitations rizicoles afin d’assurer la compétitivité de la production locale condition nécessaire pour satisfaire la demande nationale pour pouvoir exporter le riz.

Voilà pourquoi un protocole d’accord a été soumis au patron de la Sonapra, pour la mise en place d’un mécanise et son opérationnalisation afin de booster la production et permettre aux deux rizeries à savoir celle de Glazoué et de Malanvillede tourner en plein temps même si deux autres sont annoncées par le gouvernement.

Aussi, les membres de ce bureau ont souhaité leur implication dans la mise en place des intrants afin qu’ils servent d’interlocuteurs entre la Sonapra et les producteurs. Au Dg Sonapra Jacob Ichola, de remercier le franc parlé de ces acteurs qui ont reconnu d’abord les potentialités du Bénin à produire et faire exporter l’excédent du riz après la satisfaction au plan national.

Ensuite, Jacob Ichola a voulu répondre en partie aux problèmes soulevés par les acteurs. On peut citer l’identification des semences et des intrants du riz, la lutte contre les mauvaises herbes, le soutien financier et technique, la sortie frauduleuse du riz par des pirogues ou à motos, de magasins et d’aire de stockage et autres.

A tout ceci, le Dg Sonapra grâce au gouvernement de Boni Yayi a promis trouver des approches surtout que des dispositions seront prises pour le suivi et l’encadrement des acteurs du riz. Voilà pourquoi, selon Jacob Ichola les unités de production de riz seront dotées de groupes électrogènes pour faire face au délestage afin de leur permettre de travailler en plein temps grâce à la disponibilité de la matière première (riz).

A cet effet, un comité de 7 membres composé de cadres de la Sonapra et des faitières des producteurs de riz a été installé à la fin de la séance pour poursuivre la concertation et les réflexions sous huitaine afin de mettre à la disposition du Dg un protocole d’accord qui pourra créer de la plus-value aux deux parties.