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Diabète et hypertension artérielle : Le CONAPP fait dépister les journalistes

Togo - Sante
Selon une enquête menée au Togo en 2010, 5% de la population togolaise souffrirait du diabète. Ce taux pourrait augmenter si rien n’est fait. Mais, du côté de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), d’ici en 2025, le taux des personnes diabétiques va atteindre jusqu’à 300.000.000.
Face à l’ampleur de cette maladie non transmissible, le Conseil national des patrons de presse (CONAPP) en collaboration avec l’ONG Offensive contre le diabète sur tous les fronts (OCDF), a initié une campagne de dépistage gratuite à l’intention des journalistes ce mardi à la maison de la presse à Lomé.

Que ce soit les journalistes de la radio, de la télévision, de la presse écrite ou en ligne et quelques citoyens ordinaires, tous ont été soumis aux analyses du diabète, de l’hypertension et bilan de santé en vue de connaître leur sort en matière de santé, a constaté sur place un reporter de la d’Agence de presse Afreepress.

« Le diabète est cette maladie dont le taux du sucre est trop élevé dans le sang, accompagné de quelques symptômes. Les causes sont nombreuses notamment la consommation d’acide gras, le taux de cholestérol élevé. Alors lorsqu’un journaliste ou toute autre personne vient, on prend son poids et sa tension. Après, nous leur posons quelques questions sur lesquelles on leur donne des recommandations qu’il faut avant de faire le test proprement dit. Les résultats sont donnés sur place et si quelqu’un est diabétique, on lui prodigue d’utiles conseils mais dans le cas contraire, on suit cette personne dans le traitement », a expliqué Alexis Kakpo, éducateur-consultant et président de l’ONG OCDF.

Initiative « louable » pour certains journalistes qui ont massivement fait le déplacement tout en souhaitant qu’elle soit pérenne pour permettre aux informateurs du peuple et internautes d’être en bonne santé.

« L’initiative du CONAPP est salutaire, ce qui permettra bien évidemment à nous les journalistes qui sont tout le temps en quête de l’information pour une fois, de connaître le bilan de santé et faire le test du diabète. Mais notre souhait est de voir ce projet répétitif dans le temps », a déclaré Narcisse Prince Agbodjan, journaliste à la radio Dégnigban.

Pour le président du CONAPP, Jean-Paul Agbo Ahouelété, le diabète et l’hypertension constituent des fléaux du corps et détruisent la santé de bon nombre des compatriotes. D’où l’intérêt de ce geste à l’endroit des patrons de presse et leurs employés journalistes pour situer leur état de santé.

« C’est un besoin important pour beaucoup de nos compatriotes qui n’ont pas assez de moyens de se faire dépister », a-t-il indiqué.

Le CONAPP, soucieux de la situation en devenir, compte étendre cette action sur toute l’étendue du territoire national.

Joseph A.