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Le SYNJIT s’indigne de la précarité des journalistes du privé

Togo - Societe
Les journalistes passent le plus clair de leur temps à parler des difficultés que rencontrent les autres couches de la société et ne font allusion à eux-mêmes qu’à de rares occasions. Comment vivent les hommes et femmes de médias au Togo ?
A l’occasion de la célébration de ses quatre (4) ans d’existence le 27 août dernier, c’est un état des lieux sans complaisance que le Syndicat national des journalistes indépendants du Togo (SYNJIT) a dressé de ce que vivent au jour le jour ces travailleurs dans les médias privés, dans un communiqué dont copie a été faite à l’Agence de presse Afreepress.

« En 2015, la moyenne des salaires dans le privé au Togo se situe entre 40 et 50.000 francs CFA. Dans plusieurs rédactions togolaises, des journalistes sont encore payés en dessous du SMIG qui est de 35.000 francs CFA, censé être le minimum à payer à un employé sans qualification sur le sol togolais », indique le communiqué qui va plus loin pour signaler que dans certaines rédactions où les patrons payent 35.000 francs CFA ou un peu plus à des journalistes qui ont un Bac+2 ou 3, « ils pensent leur accorder une faveur ».

D’autres qui payent un peu plus, souligne le document, « s’affichent comme étant les meilleurs employeurs de cette corporation ! Et pourtant, ils sont en deçà de ce que préconise la Convention collective interprofessionnelle en vigueur depuis janvier 2012 ».

D’autres rédactions encore sont caractérisées par des arriérés sur ces salaires « de misère », dénonce l'organisation.

Face à cette situation, l’organisation de défense des droits des journalistes appelle les ministres de la Communication, de la culture, des arts, des sports et de la formation civique, et de la Fonction publique, du travail, de l’emploi, de la réforme administrative, de la Sécurité sociale, à s’intéresser à cette cause.

« Les règles du travail décent doivent aussi être respectées dans les médias privés au Togo », lance le SYNJIT.

Aux journalistes, l’association dirigée par Alphonse Ken Logo fait savoir que la peur de la perte du travail et les menaces « à peine voilée » des patrons ne doivent plus décourager à revendiquer les droits légitimes. « Nous devons dire NON aux traitements que nous infligent nos patrons », martèle le SYNJIT.

Telli K.