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Chantage contre Roi: l'avocat des escrocs français dénonce un 'piège'

Maroc - Societe
Arrêtés jeudi dernier pour avoir tenté d’extorquer de l’argent d’une valeur de trois millions d’euros au roi du Maroc, Mohamed VI, contre la non-publication d’un ouvrage dérangeant pour la tête couronnée marocaine, Catherine Graciet et Eric Laurent, deux journalistes et écrivains français, ont été déférés hier vendredi devant la justice, où ils ont été finalement mis en examen avant d’être remis en liberté surveillée. Leur avocat dénonce un piège.
Pour l’avocat de Catherine Graciet, Maître Eric Moutet, il y a bien eu un "deal financier" entre le royaume et les deux hommes de médias. Il dénonce par la même occasion le fait que ses clients aient été "piégés" au travers d'"enregistrements sauvages".

En 2012, Catherine Graciet et Eric Laurent avaient déjà publié une enquête à charge contre Mohamed VI, sous le titre "Le Roi prédateur", et contrairement à l’avocat de ce dernier, Me Eric Dupont-Moretti, a indiqué jeudi que les deux personnes n’avaient rien d’extraordinaire sur le roi. Se basant sur ce fait, Me Moutet reste convaincu que "le contexte du dossier est très troublant : le royaume marocain a des comptes évidents à solder avec Catherine Graciet et un nouveau livre sur l'entourage du roi est en préparation au moment où le deal financier se met en place".

Un deal financier qui a d’ailleurs été réitéré jeudi alors même que les échanges enter les parties dans un restaurant de Paris était sous surveillance discrète de la police française.

C’est donc sur la base de la plainte déposée dans ce dossier par le Roi du Maroc et de l’enregistrement de la conversation de la rencontre de jeudi que le juge d’instruction a finalement décidé hier vendredi de mettre les deux journalistes et écrivains en examen tout en acceptant après versement de caution, leur mise en liberté surveillée.