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Tobrouk appelle le monde arabe à des frappes contre l’EI à Syrte

Libye -
De l’aide, le pays en a besoin pour sortir des conflits armés qui ont cours. Dépassé par la durée que prend la division du pays entre les groupes armés, le gouvernement libyen reconnu par la communauté internationale a, une nouvelle fois, appelé les pays du monde arabe à leur venir en aide.
Il est demandé au monde arabe d'organiser des frappes contre les positions du très menaçant groupe terroriste l’État islamique (EI), dans la ville de Syrte ; une ville terrorisée par les combats que mènent ce groupe contre des Salafistes.

Un appel qui semble se comparer à une prise de position, vu qu’entre l’EI et les Salafistes, le choix est clair dans la mesure où les seconds sont plutôt pour une résolution pacifique et non armée du conflit libyen.

Cet appel, le gouvernement libyen le justifie à travers un communiqué rendu public hier dimanche, par le fait qu’il est privé de moyens militaires à cause de "l’embargo sur les armes imposé à l’armée" par l’ONU depuis 2011. Pour ce faire, "nous exhortons les pays arabes frères à lancer des frappes aériennes ciblées contre les positions de l’EI à Syrte en coordination avec les autorités concernées".

Il est à noter que cet appel intervient seulement quelques jours après l’éclatement de violents combats entre des populations de Syrte et ce groupe jihadiste qu’elles entendent chasser de leur ville.

En tout cas, chose extraordinaire et à saluer par la Communauté internationale, les deux gouvernements (celui de Tobrouk et celui de Tripoli) qui ont contrôle sur certaines grandes villes du pays sont unanimes que le Daesh (autre nom du groupe État Islamique), est un danger pour le pays et soutiennent les populations de Syrte dans ce combat contre l’ennemi commun.

Le second affirme même avoir lancé des bombardements aériens contre les positions de l’EI mais tout reste à vérifier dans la mesure où d’autres informations ont fait état de ce que les combattants "n’ont pas reçu d’aide concrète et significative des deux gouvernements et ont alors arrêté de combattre", et que "certains habitants armés qui avaient combattu l’EI se sont repliés et ont même quitté la ville".