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Hausse des salaires: le SNEC resserre ses rangs

Gabon - Education
Il y a quatre (04) mois, les Universités gabonaises connaissaient des mouvements d’humeurs lancés par le Syndicat National des Enseignants et Chercheurs (SNEC). Mais, vu que certains enseignants ont repris les cours à cause des intimidations, alors même que rien n’a été obtenu, les responsables s’engagent à remobiliser les leurs pour obtenir gain de cause avant le 25 juillet, date à laquelle les salaires devraient être augmentés.
L’augmentation du Salaire Minimum Interprofessionnel Garanti (Smig) et celle du point d’indice de 425 à 1500 francs. Voilà les deux principales revendications du SNEC en rentrant en grève, il y a quatre mois de cela. Selon les grévistes, depuis le passage du SMIG de 44.000 à 80.000 francs en 2006, rien n’a bougé alors que le Gabon a connu une embellie financière durant les cinq dernières années.

"Le point de la situation indique aujourd’hui que la position reste ferme à l’Université des sciences et techniques de Masuku (USTM), où la grève est suivie par les enseignants à 100%, ainsi qu’à l’Université des sciences de la santé (USS)", déclarait le 08 mai dernier Jean-Remy Yama, président du SNEC au cours d’une assemblée générale.

Cependant, il a déploré que les cours aient repris presque dans la majorité des établissements universitaires. "Il y a des préoccupations au niveau de l’Université Omar Bongo (UOB) où les taux de reprise des cours atteignent déjà les 90%, et à l’École normale supérieure (ENS) les 35%", a-t-il ajouté.

Devant alors cette situation, la solution préconisée a été la mise en place "d’une stratégie de mobilisation pour atteindre les objectifs fixés, au plus tard le 25 juillet prochain".