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Des mesures disciplinaires pour les policiers grévistes

République Centrafricaine - Societe
Depuis deux semaines, les policiers centrafricains réclament de meilleures conditions de travail et le versement des primes conformément au statut de 2009. Le gouvernement de transition qui dit avoir tenté en vain de négocier avec les grévistes, menace ces derniers.
Mesures disciplinaires "de dernière rigueur"

Du non-paiement des salaires au prorata des jours de grève à la radiation pure et simple des corps habillés, voilà les mesures disciplinaires que brandit le gouvernement de transition à l'endroit des policiers grévistes. C'est le ministre de l'Administration du territoire et porte-parole du gouvernement Modibo Bachir Oualido qui en a fait la communication hier lors d'un point de presse.

Pour contrer la grève des policiers, le gouvernement a préféré faire appel aux policiers municipaux, à la gendarmerie et à la police de la force onusienne afin de remplacer ceux-ci.

Pour le ministre Oualido, les grévistes sont auteurs "de menaces verbales et insultes à l'égard des membres du gouvernement". Ils auraient également refusé "systématiquement de se plier au principe de suspension de la grève en vue des négociations".

Gouvernement accusé de détournement

Du côté des policiers grévistes, le gouvernement serait en train de jouer un mauvais jeu, celui du détournement. En effet, le 17 avril les autorités centrafricaines ont proposé des avancements à titre exceptionnel à des hommes de rang et à certains sous-officiers. Un acte qui n'était pas du goût de la base revendicatrice.

"La décision du chef du département crée un désaccord au sein des policiers et les détourne de leurs revendications", voilà ce qu'on pouvait lire dans un document publié par les policiers grévistes.

Ce bras de fer entre le gouvernement et la police intervient au moment où le pays s'attèle tant bien que mal pour l'organisation du Forum de Bangui prévu pour le 4 mai prochain.