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Réaction du MDTRB : Le projet d'un accord hypothétique

 « Lorsque vous renversez des bagages que vous avez sur la tête, ce n'est pas là où cela s'est répandu que vous devez regarder mais là où vous avez trébuché "Proverbe Ewé" » Il faut bien savoir et connaître avec qui dialoguer !

FAURE GNANSINGBE est le changement dans la continuité.

A l'heure actuelle, les conditions maximales pour des négociations sérieuses n'existent pas. D'une part, le clan au pouvoir avec ses hommes cupides sans foi ni loi, pour qui la réussite d'un quelconque pourparler mettrait fin aux intérêts qu'ils y tirent, n'est pas prêt pour une négociation plausible. D'autre part, dans un cas comme le notre il faut au préalable une identification sérieuse de son adversaire, un élargissement cohérent des participants aux négociations, une précision de l'objet sur lequel doit porter la négociation avec l'approbation du peuple souverain : la classe politique qui a suffisamment pratiqué EYADEMAÏSME devrait savoir à quoi s'en tenir et ne devrait pas capituler.

Il est vrai qu'il y a un début à tout mais on n'improvise pas non plus le destin d'un peuple. La manière dont les responsables de nos partis politiques fonctionnent par à coups et par crises démontre leur manque de volonté et de vision a long terme.

De notre lecture du projet d'accord de maître AGBOYIBOR du CAR « médiateur » nous retenons un manque de tact, nous regrettons la proscription de l'objet même du dialogue et nous pensons que son projet est loin de répondre aux aspirations profondes du peuple togolais. Le togolais d'en bas, il faut le confesser, s'assèche, s'éreinte et attend des assises de la salle EVALA des solutions concrètes et durables. On ne peut pas mettre quelqu'un sur les genoux quand on est accroupi.

(1) Nous pensons que pour sortir de la crise pour sortir de cette situation générale plus que préoccupante pour ne pas dire dégénérescente, le bureau de maître AGBOYIBOR doit exiger le minimum qui est le retour sans condition à la constitution de 1992 profanée plusieurs fois et pour des fins personnelles.

(2) La formation d'un gouvernement de crise d'une durée de 3ans avec l'établissement d'un chronogramme et précis qui aura pour missions principales de : l'organisation des élections locales, législatives, présidentielles, le retour des réfugiés, la question d'une armée républicaine.

(3) En parallèle à la commission "vérité et réconciliation" il nous faut également une commission pour faire l'état des lieux (Audit) des sociétés d'Etat, des offices et des sociétés dans lesquelles l'Etat a une participation, de 1958 à ce jour.

(4) Au Togo l'histoire se répétant facilement, nous souhaiterons que le futur gouvernement rende le tablier (démission pure et simple) en cas d'anicroche avec les tenants du pouvoir ou lorsqu'il trouvera un sérieux impedimenta sur sa route toute fois en tenant le peuple à témoins : L'inconscience volontaire du premier, premier ministre doit être déguerpi.

Nous lançons un appel solennel à l'endroit de toute l'opposition et des forces vives de la nation pour une mobilisation nationale et souveraine pour un vrai changement au Togo : changement d'homme, un changement de l'ordre des choses, la fin de l'impunité des crimes politiques et économiques.

Secrétariat Général
Mouvement Démocratique des Togolais Résidents en Belgique
Wandre - BELGIQUE le 04 JUIN 2006
[email protected]