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L’opposition réitère après le mini-sommet d’Abuja : Un gouvernement de transition et non d’union nationale

La Une
 Le mini-sommet d’Abuja sur le Togo a permis à la Coalition de l’opposition d’exposer aux chefs d’Etat africains «les vérités» sur la situation socio-politique avant, pendant et après la présidentielle du 24 avril, a assuré le coordonnateur de ce collectif, Me Yawovi Agboyibo.

S’exprimant samedi à Lomé au cours d’un point de presse, Me Agboyibo a affirmé que la rencontre de la capitale nigériane n’était qu’une «étape intermédiaire» dans la résolution de la crise née de ce scrutin controversé dont les résultats officiels ont donné gagnant Faure Gnassingbé, le fils de l’ancien président.

Le coordonnateur de l’opposition togolaise a estimé qu’une autre réunion était nécessaire, voire «salutaire», pour régler le différend, car, a-t-il souligné, «le dossier togolais est complexe et on ne peut pas lui trouver des solutions en six heures d’horloge (Ndlr : durée de la réunion d’Abuja du 19 mai)». Pour Me Agboyibo, la Coalition, qui n’adhère pas totalement aux recommandations des chefs d’Etat, a en revanche exprimé sa satisfaction devant les «acquis intermédiaires» réalisés, notamment un consensus sur le volet social de la crise. Ce volet concerne les persécutions contre les populations civiles et le cas des réfugiés, dont le nombre est estimé à plus de 20 000 personnes réparties entre le Bénin et le Ghana...

Après avoir jugé impossible la formation d’un quelconque gouvernement sans passer au préalable par un dialogue national, le coordonnateur a réitéré l’une des exigences de l’opposition, à savoir la formation d’un gouvernement de transition et non d’union nationale, comme le suggère le Rassemblement du peuple togolais (Rpt, au pouvoir). La formation de ce gouvernement serait suivie, dans un délai précis, de l’organisation d’une autre élection présidentielle sous la supervision d’institutions nationales et internationales crédibles, a ajouté Me Agboyibo. Le mini-sommet d’Abuja a regroupé les composantes de la classe politique togolaise en présence des présidents Omar Bongo Ondimba du Gabon, Mathieu Kérékou du Bénin, Blaise Compaoré du Burkina Faso, John Kufuor du Ghana et Mamadou Tandja du Niger, sous l’égide de leur homologue nigérian Olusegun Obasanjo, président en exercice de l’Union africaine.

La rencontre a exhorté la classe politique togolaise à la réconciliation, à la cessation des actes de violence, à la poursuite du dialogue politique et surtout à la formation d’un gouvernement d’union.