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Le RPT rejette tout report de l'élection présidentielle

Présidentielles 2005
 Le Rassemblement du peuple togolais(RPT) , le parti au pouvoir, insiste sur l'application du délai constitutionnel pour l'élection présidentielle prévue au 24 avril, et des milliers de ses militants ont manifesté dans ce sens samedi à Lomé, indiquant que tout report est une remise en cause de la Constitution.

"Nous pensons qu'il n'est pas question de remettre en cause le délai constitutionnel", a souligné aux manifestants massés devant le Palais des Congrès de Lomé après avoir parcouru des rues de la capitale, le secrétaire général du Parti, Dama Dramani, qui a en plus martelé que "le RPT entend appliquer les délais constitutionnels".

"Des gens ont tiré à boulets rouges contre nous, la communauté internationale, l'opposition togolaise, tout le monde a réclamé le retour à la Constitution; c'est ce qui est fait", s'est-il justifié.

Au lendemain du décès du président Eyadèma le 5 février dernier, le RPT a maintenu la continuité avec l'imposition de Faure Gnassingbé par l'Armée et sa nomination par l'Assemblée nationale comme président du Parlement pour assurer l'intérim et achever en 2008 le mandat de son défunt père Eyadèma.

Sous diverses pressions et manifestations populaires appelées par l'opposition pour un retour à l'ordre constitutionnel d'avant le 5 février, Faure Gnassingbé a démissionné pour se positionner comme candidat de son parti à l'élection prévue le 24 avril dans les délais constitutionnels.

Pour les militants du RPT, soutenant par leur manifestation du samedi leur candidat Faure Gnassingbé et rejettant tout report de l'élection, il s'était agi de mesures appropriées prises par l'Assemblée nationale.

Ils ont insisté sur le maintien du délai constitutionnel, en fustigeant l'opposition radicale ainsi qu'une partie de la communauté internationale de s'être méprises sur les mesures qui avaient porté Faure au pouvoir et d'avoir appelé à cors et à cris au respect scrupuleux de la Constitution en vigueur avant le 5 février.