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George Bush ne ressent aucune amertume envers Jacques Chirac

 Le président américain George Bush ne ressent "aucune amertume" à l'égard de son homologue français Jacques Chirac malgré leurs divergences sur le dossier irakien, mais il conteste l'idée selon laquelle l'Europe devrait faire contrepoids à la puissance américaine.

Dans une série d'entretiens accordés vendredi à des journalistes européens avant sa tournée en Europe, le président a souligné sa volonté, lors de son second mandat, de renforcer les liens transatlantiques et la coopération bilatérale sur plusieurs questions internationales, comme la reconstruction irakienne, l'Iran, la Syrie ou le processus de paix au Proche-Orient.

"Je sais que nous avons eu des opinions différentes", a déclaré Bush en évoquant les divergences apparues de part et d'autre de l'Atlantique sur le dossier irakien. "Ces différences ont été très importantes sur l'Irak. Mais il est désormais temps pour nous de dépasser ces divergences et d'avancer dans les domaines où nous pouvons travailler ensemble".

"Personnellement, je ne ressens aucune amertume", a déclaré Bush quand on a évoqué le cas de Chirac, qui s'est imposé avant le conflit irakien comme un des chefs de file du "front du refus" à cette guerre.

Les deux présidents participeront à Bruxelles à un dîner de travail.

Mais il s'est montré sceptique quant à la position de Chirac sur la nécessité de promouvoir un "monde multipolaire", à savoir une Europe forte pour contrebalancer la puissance américaine.

"A quoi bon si nous partageons les mêmes valeurs et les mêmes objectifs?", a demandé le président américain. "Pourquoi ne pas considérer ce moment comme une occasion d'avancer de façon concertée pour atteindre ces objectifs?"

Le président américain a par ailleurs fait savoir qu'il comptait profiter de son déplacement en Europe pour poser des questions à son homologue russe Vladimir Poutine sur certaines des dernières décisions du Kremlin que Washington juge potentiellement préjudiciables à la démocratie russe.

Bush, qui rencontrera Poutine jeudi à Bratislava, a déclaré que ses "bonnes relations" avec ce dernier l'autoriseraient "à lui demander en privé pourquoi il a pris ces décisions".