Les traitements de la migraine disponibles à ce jour peuvent atténuer la sévérité des crises et réduire leur fréquence, mais avec plus ou moins de succès. C’est pourquoi le migraineux a tout intérêt à identifier ses propres facteurs déclenchants et à modifier son comportement, vis-à-vis, notamment, du stress, afin de limiter les manifestations de sa maladie.
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Apprendre à se connaître
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Certains aliments et certains comportements sont susceptibles de déclencher une crise migraineuse.
Un migraineux a donc tout intérêt à identifier ses propres facteurs déclenchants car il est alors en mesure soit de tenter de les éviter (par exemple en portant des lunettes teintées en cas de temps très clair, en ne buvant pas de vin blanc, ou en respectant un temps d’échauffement avant de faire du sport), soit de prendre un traitement avant l’apparition de la crise, ce qui le rend plus efficace.
Par ailleurs, environ 20% des migraineux ressentent des prodromes, c’est-à-dire des signes avant-coureurs de la crise (lourdeur inhabituelle dans les jambes, fréquence des bâillements augmentée…). Les reconnaître dès leur apparition permet également de traiter la crise au plus tôt.
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Quelques écueils à éviter
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Plus de la moitié les migraineux sont sensibles aux boissons alcoolisées.
Dans une moindre mesure, le chocolat, les oeufs, les aliments gras et certains fromages sont eux aussi mis à l’index par des patients. Concernant la prise des repas et le sommeil, le maître mot est la régularité.
À noter : la migraine du week-end peut être due à un changement de rythme mais aussi, par exemple, à une carence en caféine, simplement si, à cause d’une grasse matinée, le café du matin arrive plus tard qu’en semaine !
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Accepter le stress
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Les émotions, le stress et les contrariétés favorisent la survenue de crises migraineuses. Alors, plutôt que d’espérer les fuir, mieux vaut tenter de les apprivoiser.
Pratiquer un sport, bénéficier du soutien d’une psychothérapie, faire des séances de kinésithérapie ou de relaxation, recourir à la phytothérapie ou à l’acupuncture…, tout ce qui pourra détendre le migraineux sensible à ces émotions sera profitable.
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Une maladie sous-diagnostiquée
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Faute de pouvoir obtenir une description précise des symptômes, le diagnostic de la migraine est souvent plus difficile à établir chez les jeunes enfants.
Les vomissements et les douleurs abdominales étant chez eux prépondérants par rapport aux céphalées, on sera attentif à ces signes, ainsi qu’à une éventuelle pâleur du visage et aux antécédents familiaux.
Au moindre doute, un scanner sera effectué pour éliminer toute autre cause. Il est essentiel de rassurer l’enfant en lui donnant des explications simples sur sa maladie et d’identifier ses facteurs déclenchants (difficultés scolaires ou familiales, par exemple). Expliquer la situation à ses professeurs s’avérera aussi souvent bénéfique.
À savoir: le sommeil interrompt la crise et constitue donc un bon allié du traitement médicamenteux.
D'après Recherche & Santé n°99
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