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La gaffe du DAF

CHRONIQUE - Technologie
Mister Purple*, Décision Micro, le 12/11/2003 à 07h00

Avant tout achat de logiciel, il y a un minimum de questions à poser à l'éditeur, les incidences d'un tel acte n'étant pas seulement politiques ! Autrement dit, n'est pas directeur informatique qui veut !

Je m'étais félicité des économies réalisées lors du remplacement de mon vieux serveur NT Microsoft par une machine Samba fonctionnant avec Linux : en effet, les coûts de licence serveur étaient nuls et je n'avais pas déboursé un seul centime dans les clients Windows !

C'était sans compter sur notre « très cher » directeur administratif et financier, qui a commandé un logiciel de gestion des accès à notre entreprise sans consulter le service informatique... À croire que le pseudo-pouvoir lié à la maîtrise des outils de communication de l'entreprise en dérange plus d'un.

Le temps où l'informatique restait réservée aux « techniciens » est révolu. Il n'empêche qu'outrepasser ses prérogatives de DAF a d'autres répercussions que celles purement politiques. N'est pas directeur informatique qui veut !

Concernant le produit choisi, fonctionne-t-il avec Windows ? Utilise-t-il une base de données propriétaire ou, mieux encore, une qui est déjà implémentée chez nous ? Je me suis empressé d'identifier cette nouvelle acquisition, et j'ai eu l'énorme surprise d'apprendre qu'aucune de ces questions n'avait été posée à l'éditeur !

Pire encore, les conditions de facturation des licences clients n'ont même pas été abordées, un comble pour un directeur financier... Les bilans technique et financier de cet achat sont sans appel : il va falloir acheter une licence Windows Server 2003, le serveur qui va avec, et payer à Microsoft la bagatelle de 200 licences clients, ruinant de fait mes récentes économies.

En attendant, je me suis empressé de faire une demande de rallonge budgétaire d'un montant équivalent à cette dépense « exceptionnelle » !