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Toujours du flou après le rapport d’enquête du BEA sur le crash d’Air Algérie

Burkina-Faso - Societe
Les experts français du Bureau d’Enquête et d’Analyse (BEA) ont rendu samedi 20 septembre 2014 à Bamako leur premier rapport sur le crash de l’avion d’Air Algérie, le 24 juillet 2014. Le rapport d’enquête a conclu qu’aucune piste n’était encore privilégiée.
Le BEA à travers le rapport d’enquête long de 63 pages, a expliqué que rien n’a permis à ce jour de parvenir à « une piste privilégiée ».

"Rien ne peut confirmer ou infirmer la piste terroriste" dans les éléments recueillis par les enquêteurs jusqu’à présents, a souligné Bernard Boudaille, un responsable du BEA, qui a présenté ce rapport.

Le mystère reste donc entier sur les circonstances qui ont conduit au crash de l’avion. Saura-t-on jamais la vérité ? C’est la question qu’on ne peut s’empêcher de se poser au lendemain de la présentation du rapport d’étape dans l’enquête sur le crash du vol AH 5017 d’Air Algérie.

En effet, le moins que l’on puisse dire au regard des résultats du rapport d’étape, c’est qu’on n’a pas vraiment avancé dans l’enquête. Les seules informations certaines sont celles de l’enregistreur de données de vol. Il montre que l’avion d’Air Algérie a été victime d’une “chute brutale” après “un ralentissement de ses moteurs” lorsqu’il a atteint son altitude de croisière. L’enregistreur des conversations dans le cockpit (CRV) n’a en revanche livré aucune information. Il ne fonctionnait pas normalement et “ne permet pas de comprendre les messages" échangés au sein de l'équipage, a ajouté Bernard Boudaille.

Cela dit, même si l’hypothèse du crash provoqué par l’orage n’est pas définitivement écartée ou à écarter, il n’est plus évident que les mauvaises conditions météorologiques soient la raison recherchée. Pour ce qui est de la piste de l’attentat aussi, les enquêteurs disent ne pas disposer à ce jour d’éléments pour la confirmer ou l’infirmer.

Autant dire que le rapport d’enquête n’a apporté aucun nouvel élément. Deux mois après la survenue de ce drame, les parents des victimes et l’opinion en sont quelque peu à la case départ, en ce qui concerne les circonstances du crash.

En d’autres termes, l’enquête se poursuit pour tenter de comprendre pourquoi cet appareil qui devait relier Ouagadougou à Alger, s'est écrasé dans le nord du Mali environ 32 minutes après son décollage avec 116 passagers et membres d'équipage à son bord, qui ont tous péri.

Eric K.