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La politique intérieure à la Une en RD Congo

Congo RDC - Societe
Plusieurs journaux parus lundi à Kinshasa ont ouvert leurs colonnes à l’actualité brûlante de la politique intérieure du pays, principalement le débat sur la révision constitutionnelle, se penchent aussi sur le congrès des journalistes ouvert samedi.
Sous le titre «Aubin Minaku sort les griffes de Joseph Kabila », L'Avenir s'intéresse à une récente interview du président de l'Assemblée nationale (chambre basse du parlement), qui est également secrétaire général de la Majorité présidentielle (MP).

Le journal estime qu'à travers cette interview, la position de la Majorité présidentielle est désormais connue : « Joseph Kabila et la MP vont respecter scrupuleusement la constitution qui, du reste, doit
être révisée pour s'adapter à la réalité. Mais pour de grandes options, le peuple sera consulté par voie référendaire. Quant à l'Assemblée nationale, elle doit relever un défi, celui de rattraper le retard, en optant les grandes options que la CENI lui a présentées, afin d'organiser rapidement les élections ».

« Révision constitutionnelle, les vérités de Muyej », écrit le Phare au sujet de la communication faite samedi par le ministre congolais de l'Intérieur aux bourgmestres de communes et aux chefs de quartier de la ville de Kinshasa. Il a notamment relevé la possibilité
d'élargissement du mode de scrutin universel indirect et le changement de l'électorat, principalement pour les sénateurs, qui seront élus par les conseillers municipaux et les conseillers des secteurs–chefferies.

Parlant des travaux des intellectuels catholiques tenus la semaine dernière dans la capitale congolaise, La Tempête des tropiques fait remarquer que les catholiques sont « pour le suffrage universel direct ».

La Prospérité et Forum des as s'intéressent à une interview de Jeune Afrique dans laquelle le député Samy Badibanga, président du groupe parlementaire de l'Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS) à l'Assemblée nationale, réaffirme sa position contre tout
schéma consistant à réviser certaines dispositions de la
Constitution.

« De congrès en congrès… », titre l'éditorialiste de Forum des as au sujet du 8ème congrès de l'Union nationale de la presse du Congo (UNPC) ouvert samedi à Kinshasa. Le quotidien pense que ces assises sont une occasion par excellence pour les professionnels des médias
d'évoquer leur propre situation et d'en rendre compte à l'opinion.

Seulement, constate le journal, « la presse congolaise est à l'image de la société dans laquelle elle se meut. En l'occurrence, un pays où tout ou presque a déjà été dit. Et ce, dans tous les domaines de la vie nationale. Y compris en ce qui concerne la presse ».

La Prospérité retient de l'ouverture de ce congrès que les structures liées à la presse congolaise ainsi que le ministre des Médias, Lambert Mende, ont réaffirmé leur détermination à chasser les moutons noirs de la presse.

Le Phare parle à ce même sujet d'un « sévère diagnostic des médias ».

Le Potentiel parle d'un échec de la « reforme des entreprises » où 180 millions USD sont partis en fumée. Le journal constate ainsi que menée tambours battant, la réforme des entreprises publiques est une perte sèche pour le Trésor public, malgré près de 200 millions USD investis
dans l'opération confiée au Comité de pilotage de reforme des entreprises du Portefeuille (COPIREP, public), une inspiration de la Banque mondiale.

Le même journal consacre sa une à la stabilité macroéconomique réalisée par le gouvernement de la RDC sans accord formel avec le FMI après novembre 2012 et estime qu'il s'agit de « la fin d'un mythe ».