C’est une opportunité pour lui, dit-il, de constater que la question de l’égalité entre l’homme et la femme a fait du chemin.
« On a l’impression que c’est seulement à Lomé que les choses bougent dans ce schéma vers l’égalité des hommes et des femmes, mais ce n’est pas vrai, les femmes rurales abordent des questions qui ne se posaient pas avant. Par exemple la question de l’accès des femmes à la terre, dans les milieux ruraux est d’actualité et elle est discutée dans cette localité », a-t-il indiqué.
Sur les lieux pour apporter le message des femmes européennes aux femmes rurales, l’ambassadeur a expliqué aux hommes qu’il est temps de soutenir « ce nouveau type de femmes autonomes » qui est en train de voir le jour.
Aux autorités, il a suggéré l’accompagnement, l’information, la formation et l’éducation des femmes des milieux ruraux pour continuer sur la voie du développement et de l’émergence.
Afreepress.info : Pourquoi avoir choisi de célébrer cette fête avec les femmes rurales ?
Nicolas Berlanga-Martinez : Venir voir les femmes rurales, a une importance capitale pour moi, en tant qu’ambassadeur pour voir les conditions dans lesquelles elles vivent, comment elles sont traitées, et comment elles participent au développement de leur communauté. Voilà ce qui justifie la volonté de venir célébrer la journée de la femme avec les femmes d’Agotové.
Afreepress.info : Quelle impression avez-vous sur ces femmes que vous avez rencontrées ?
Nicolas Berlanga-Martinez : Des Impressions positives à cause de ce qui s’y fait. On a l’impression que c’est seulement à Lomé que les choses bougent dans ce schéma vers l’égalité des hommes et des femmes, mais ce n’est pas vrai, les femmes rurales abordent des questions qui ne se posaient pas avant. Par exemple la question de l’accès des femmes à la terre, dans les milieux ruraux est d’actualité et elle est discutée dans cette localité. Il y a des gens qui sont formés sur le sujet pour aider les autorités traditionnelles à trouver des solutions à ces problèmes qui se posent dans les foyers, dans les couples, et dans les communautés. Tout ça montre qu’il y a une vie active qui se passe dans les milieux ruraux, qu’il y a un dynamisme que l’Union Européenne ne peut qu’appuyer dans la mesure du possible.
Afreepress.info : Quelles messages vous portez à leur endroit en cette occasion ?
Nicolas Berlanga-Martinez : Nous leur avons transmis le message de solidarité et de proximité des femmes européennes qui leur font des suggestions. Nous sommes venus dire d’abord aux hommes de soutenir ces femmes qui se construisent, ce nouveau type de femmes autonomes. Ensuite aux autorités de prendre les dispositions pour les femmes, de les accompagner, de continuer à leur fournir des informations, de la formation, de l’éducation, pour que ces femmes dans les milieux ruraux continuent leur marche dans la voie du développement et de l’émergence.
Finalement, on a suggéré aux femmes de travailler ensemble, de ne pas laisser que les intérêts individuelles prévalent sur les intérêts collectifs, de continuer à créer les comités, les coopérations et l’UE va leur porter leur appui.
Afreepress.info : Quelle est la contribution de l’UE pour cette édition de la journée des femmes ?
Nicolas Berlanga-Martinez : Nous avons voulu avec la ministre de l’action sociale mettre notre contribution à cette célébration où plusieurs activités sont prévues. Nous essayons donc d’appuyer dans un cadre général ces activités. Nous parcourons le même schéma en Europe et au Togo. Ce qu’on peut offrir au Togolais, c’est la disposition à les accompagner dans leurs actions. C’est un long chemin, un chemin en faveur des droits de citoyenneté. Nous connaissons bien ces efforts en faveur de la citoyenneté, et nous avons pensé que ce serait un message fort de se faire accompagner des autorités.
Propos recueillis par Gael N.
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