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Des explications après la répression de la marche de l'opposition à Kinshasa ce samedi

Congo RDC - Politique
Après la répression, Emmanuel Akweti, ministre Provincial de l'Intérieur de Kinshasa a indiqué ce samedi 12 septembre 2014 ne pas avoir pris acte de l'organisation d'une marche de plusieurs organisations de l'Opposition. Ceci, dans le but de dénoncer les tentatives de modification de la constitution.
Raison évoquée par Emmanuel Akweti, l'autorité municipale se trouvant
dans l'indisponibilité d'encadrer deux manifestations prévues le même
jour. Pour ce faire, priorité a été donnée à la première correspondance enregistrée.

A cet effet, le maire de Kinshasa demande à la formation politique qui
en a fait la demande de la programmer à une date ultérieure. Selon
Emmanuel Akweti, un meeting de l'opposition ayant déjà été prévu le
même jour, le gouvernement estime qu'il serait difficile d'encadrer
correctement les deux activités. ''L'autorité urbaine a reçu les correspondances de deux formations politiques. La toute première a sollicité l'autorisation d'organiser un meeting dans la commune de Lemba, et le second a exprimé la volonté d'organiser une marche à travers la ville.
Mais, il se fait malheureusement que les deux événements politiques ont été programmés pour le même jour et la même date'', explique le ministre provincial de l'Intérieur de Kinshasa.

Par-ailleurs, le ministre Provincial de l'intérieure affirme que l'autorité publique a préféré n'autoriser que le premier meeting de ce samedi 13 septembre. '' Ayant répondu favorablement à la première correspondance,
l'autorité s'est vue dans l'obligation de ne pas prendre acte du 2e
événement. Et elle a proposé aux organisateurs de pouvoir imaginer une
autre date pour que cette marche ait lieu'', explique-t-il.

Il précise que ''l'autorité n'a pas refusé la marche'', mais qu'elle estime ''simplement ... qu'il y avait des problèmes d'ordre pratique pour l'encadrement des marcheurs''.