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Début des négociations directes à Alger sur fond de contestations de militants de droits de l’Homme

Mali - Politique
Les négociations directes entre la délégation gouvernementale malienne et les groupes armés ont commencé le vendredi 12 septembre 2014. Depuis dix jours les deux parties ont écouté les témoignages des membres de la société civile. Alors que ces Pourparlers de paix vont entrer dans le vif du sujet, des organisations maliennes de défense des droits de l’Homme ont manifesté jeudi 11 septembre 2014 à Bamako contre l’impunité. Plusieurs centaines de personnes se sont rassemblées pour exiger que la justice ait sa place dans les discussions.
Ils sont d’accords sur une chose après plusieurs réunions par jour depuis le début de la semaine. C’est la décentralisation. Les six mouvements armés du nord du Mali, invités par Alger, veulent arriver unis face aux autorités de Bamako avec un projet commun pour le statut politique du nord du pays.

Un participant raconte que le débat existe entre ceux qui veulent parler de fédération et ceux qui préfèrent le mot large autonomie. La consigne a été donnée aux groupes de ne plus parler d’indépendance puisque les accords de Ouagadougou ne le permettent pas. Le jeudi 11 septembre 2014 au soir, aucun accord n’avait pu être trouvé. Face aux mouvements, les autorités de Bamako semblent avoir préparé une proposition de régionalisation poussée. Mais elles n’ont encore rien dévoilé.

Au matin du jeudi 11 septembre 2014 à Bamako, des manifestants ont clamés dans les rues, leur soutien aux discussions d’Alger mais pas au détriment de la justice, selon eux à travers ces mots «Non à l’impunité », « Justice équitable pour une réconciliation durable ».
La libération en juillet d’une quarantaine de prisonniers et surtout celle du mois dernier de l’ancien chef du Tribunal Islamique de Tombouctou, Ouka Ouka est dans tous les esprits.

« Il y a eu beaucoup de libération récemment de rebelles qui ont coupé les mains d’innocents et qui viennent d’être libérés sans justice. On a besoin de la justice. Il n’y aura pas de réconciliation sans la justice », a affirmé un manifestant.

A l’issue de la manifestation, les organisations de défense des droits de l’Homme ont remis leurs recommandations au ministère malien de la Justice.