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Une journée 'sans commerces' à Conakry décrétée par les victimes des pillages de 2012 et 2013

Guinée - Economie et Finances
La plupart des commerces ont été fermés dans la capitale guinéenne ce lundi, suite à un appel lancé par le collectif des victimes des pillages lors de manifestations de rue qui se sont déroulées en 2012 et 2013, dégénérant parfois en émeutes violentes, a-t-on constaté sur place.
Lundi matin, la plupart des magasins de Conakry ont gardé leurs rideaux de fer baissés, suite à un appel du collectif des victimes de pillages qui trouvaient que le gouvernement guinéen ne ferait pas assez pour les dédommager.
A la veille de cette journée sans commerces, des démarches avaient été entreprises par la société civile pour amener les victimes à de meilleurs sentiments.
C'est ainsi que le président du Conseil national des organisations de la société civile (CNOSCG), Dansa Kourouma, avait pris langue avec le Groupe organisé des hommes d'affaires (GOHA), structure chargée de la défense des opérateurs économiques. Mais en vain.
Il conviendrait de rappeler que les autorités guinéennes avaient invité les structures d'encadrement des victimes à procéder à un inventaire des pertes subies et à identifier les opérateurs économiques ayant subi des préjudices lors des manifestations politiques, durant les années 2012 et 2013.
Ces évaluations avaient estimé à près de 7 millions de dollars les pertes enregistrées durant ces événements provoqués par une crise socio-politique qui a précédé la tenue des élections législatives de septembre 2013. Fin