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CHU SO/Pour avoir livré cinq de ses agents au SRI, Le DG Adom prié de rendre le tablier

Togo - Societe
Le médecin Colonel, Directeur Général (DG) du Centre Hospitalier Universitaire Sylvanus Olympio (CHU SO), Adom Wiyoou Kpao, a été prié ce jeudi par son personnel de rendre sa démission. Motif, il lui est reproché d’avoir abandonné et livré le 26 août dernier, cinq (5) agents de son personnel aux agents du SRI, suite à la disparition d’un moniteur d’anesthésie du bloc opératoire sans qu’aucune démarche pour un règlement interne de ce problème n’ait été entreprise et aussi qu’aucune plainte n’a été portée contre qui que ce soit. Une « procédure que le personnel qualifie de singulière et de façon disproportionnée de la part du DG. C’est d’ailleurs, à s’en tenir à la déclaration du personnel, « un acharnement  contre ces cinq agents ». Ainsi, a travers un sit-in organisé hier, de concert avec le Syndicat des Praticiens Hospitaliers du Togo (SYNPHOT), dans l’enceinte de l’hôpital, le document exigeant la démission pure et simple du DG lui a été remis devant la foule qui n’en demande pas moins par une commission mise sur pied séance tenante.
En effet, selon le contenu du document, le mardi 26 août 2014, trois (3) techniciens d’anesthésie et deux instrumentalistes dont le surveillant du bloc opératoire central du CHU ont été « interpelés sur leur lieu de travail » et gardés à vue pendant près de 36 heures dans les locaux du SRI pour des besoins d’enquête suite à la disparition d’un moniteur d’anesthésie du bloc opératoire. Une situation qui n’est pas du goût du personnel qui reproche au Médecin Colonel Adom Wiyoou Kpao, au moment « où, travailler dans ce centre est devenu très pénible », d’avoir « abandonné et même livré ses propres agents au SRI » sans qu’« aucune démarche pour un règlement interne de ce problème n’ait été entreprise ». Ce qui, à s’en tenir aux propos du personnel à travers le document, est contraire aux « règles régissant les relations dans le monde du travail, pour régler ce cas de vol de matériel ».

Ainsi à l’unanimité, tout en constatant « avec amertume » que l’actuelle direction n’est « plus en mesure de protéger » son propre personnel « et partant de cette relations conflictuelles ouvertes, le personnel ne peut plus collaborer » avec la direction actuelle et son staff administratif, le personnel a réclamé la démission pure et simple de la direction actuelle pour laisser la place à une nouvelle direction qui, selon les protestataires « pourra d’abord rassembler le personnel autour d’elle pour relever dans un esprit participatif et de large concertation, ses nombreux défis de soins de qualité ». « Les bons résultats dans un service de soins sont tributaires d’une collaboration saine, d’une ambiance empreinte de confiance entre les membres des différentes équipes, même de complicité avec pour objectif commun de relever dans un même état d’esprit, le défi de la guérison au profit du malade », ont-ils soutenu.

Toutefois a précisé le personnel via la déclaration contenu dans le document, « il n’est pas question pour nous d’influencer le déroulement de l’enquête en cours, au contraire, tout le personnel collabore et doit collaborer activement en donnant toutes les informations utiles en sa possession pour permettre l’identification de l’auteur de ce vol qui devra être puni conformément à la loi ».

A la fin du sit-in, chacun des agents ont regagné leur poste de travail respectif et le rendez-vous est pris pour le vendredi prochain pour en savoir plus sur la démission ou non du Médecin Colonel comme le réclame le personnel.
M.A, Lomé