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Le syndicat signe un accord salarial avec les employeurs

Afrique du Sud - Societe
Les syndicats et employeurs sud-africains ont signé un accord sur les salaires, salué comme une victoire par les deux camps.
Cet accord a été signé à Johannesburg par les représentants du Syndicat national des travailleurs de la métallurgie d'Afrique du Sud (NUMSA), et de Solidarity, ainsi que des industries de l'ingénierie et de la sidérurgie d'Afrique du Sud (SEIFSA).
En application de cet accord, les employés obtiendront une augmentation de leur salaire de 8% à 10%, selon qu'ils avaient un haut salaire ou un bas salaire.
"Cette solution a été acceptée massivement et unanimement par nos membres", a déclaré le secrétaire général du NUMSA, Irvin Jim.
En réponse à l'appel de M. Jim, des milliers de travailleurs sont retournés au travail mardi, mettant fin officiellement à une grève qui paralysait le secteur de la métallurgie et de l'ingénierie depuis quatre semaines.
Le directeur général du SEIFSA, Kaizer Nyatsumba, a salué la fin de la grève, exprimant son soulagement que ce mouvement social soit finalement achevé.
"Il incombe désormais à toutes les parties prenantes des secteurs de la métallurgie et de l'ingénierie de travailler ensemble en coopération pour assurer la croissance du secteur et sa compétitivité à l'échelle internationale", a-t-il dit.
Ce secteur a un rôle très important à jouer dans la réalisation du programme ambitieux de développement d'infrastructures du gouvernement au cours des prochaines années, et cela ne pourra être réalisé que si un partenariat solide existe entre les entreprises et les travailleurs, a déclaré M. Nyatsumba.
M. Nyatsumba a exprimé sa gratitude à la ministre du Travail, Mildred Oliphant, et à son équipe, pour le rôle majeur qu'elles ont joué pour négocier cet accord.
Le ministre et son équipe ont fait la navette entre les parties, et en particulier entre le SEIFSA et le NUMSA, a-t-il indiqué.
Plus de 220 000 membres du NUMSA ont cessé le travail le 1er juillet dans une nouvelle vague de troubles sociaux, réclamant une augmentation de salaires de 12% pour tous les travailleurs et une indemnité de logement de 1 000 rands (environ 93 dollars). Toutefois, les travailleurs ont par la suite revu leurs exigences à la baisse pour réclamer une augmentation de 10% seulement.
On estime qu'il s'agissait du mouvement social le plus étendu qu'ait connu l'Afrique du Sud dans toute son histoire.
Ce mouvement faisait suite lui-même à une grève de cinq mois dans le secteur du platine, qui a mis l'économie sud-africaine en grande difficulté, coûtant au pays quelque 300 millions de rands ( 28 millions USD), chaque jour, selon le SEIFSA. Fin