Cette phrase dans son intégralité dit en substance:"il faudra bien partir un jour.Mais quand? Et, comment?".Elle a été prononcée par le président du FASO "sa majesté le Roi" Blaise CAMPAORE lors d'une interview exclusive qu'il a accordée au journal Jeune Afrique N·2792 dans sa parution du 13 au 19 juillet 2014.Ce qui est bien dans cette phrase est que,cette même interrogation avait fait l'objet d'une réflexion du grand timonier chinois le redoutable MAO Zedong le 08 septembre 1976, veille de sa mort à PEKIN loin de Shoashan sa vile natale.
Si 38 ans après cette phrase moralisante réveille la conscience dormante de "sa majesté" CAMPOARE Blaise, il ya de quoi réfléchir et s' interroger.Sûrement, il aurait vu dans le miroir du passé la fin tragique de ses paires comme: Mouammar KADHAFI (septembre 1969-23 août 2011), Mobutu sese SEKO (24 Novembre 1965-16 Mai 1997), Eyadema Etienne GNASSINGBE (13 Janvier 1967-05 février 2005)... ceux là qui , au cours de leurs mandats ont régné au lieu de gouverner leur pays.L'assassin de SANKARA Thomas sait qu'il partira de gré ou de force en 2015 c'est pourquoi il cherche des voies et moyens pour négocier son départ en douce afin de marquer l'histoire de façon positive malgré ses fautes.Il aurait sans nul doute prodiguer le même conseil à son homologue, frère et ami Faure GNASSINGBE lors de sa dernière visite le 20 juillet 2014 à Ouagadougou.
Mais, comme le dit si bien un adage Français médiéval :"DU SERPENT NE PEUT NAITRE QU'UN SERPENT"; Faure GNASSINGBE tout comme son père veut mourir au pouvoir pour faire ainsi du Togo une monarchie où la gloire du père et du fils se chante sans fin.Le coup de théâtre du 30 juin dernier dont les acteurs principaux sont:Charles DEBBACHES alias koffi SOUZA ,Zunu AHOOMEY, BAWARA Gilbert, Dama DRAMANI, Olympio GILCHRIST...en est une illustration.Sinon comment peut on comprendre que, après avoir tordu le coup à l'article 144 de notre constitution le 05 février 2005, des députés dotés de la raison raisonnante appartenant à la majorité--minoritaire RPT-UNIR/UFC aient voté contre le projet de lois introduit par la majorité gouvernementale?
Je souhaite ne pas en parler pour ne plus redire ce que toutes les rédactions ont déjà dénoncé dans leurs différentes colonnes.
Un nouveau coup de sabot se pointe à l'horizon et c'est les chefs traditionnels qui sont dans le viseur du fils de l'ex timonier du Togo.
En effet depuis le mois d'Avril, le super ministre BAWARA en charge de la décentralisatiion et des collectivités locales fait et défait la chefferie traditionnelle dans plusieurs localités du pays avec la remise de décrets présidentiels à certains chefs traditionnels qu'il nomme à sa guise pour la cause de son mentor pour compte de la présidentielle de 2015.
Le rôle " loyalement royal" que joue ces têtes couronnées dans leur localité est le bourrage des urnes, les indimidations, l'achat de conscience pour le compte du pouvoir.Ceux parmi eux qui refuseraient ce rôle payeront le prix de façon amère.Ils se verront détrônés au profit d'un non-n'ayant droit.Pour preuve, la chefferie traditionnelle à Agoenyivé a subi ce sort lors d'une consultation populaire le 13 octobre 1981.En effet, le chef du Canton d'alors denis Amémaka koami SEDZRO III reconnu par l'arrêté N·193/PM/INT du o8 octobre 1958 fut démis de ses fonctions par le tout puissant ministre de l'intérieur d'alors Kpotivi djidjogbé LACLE car selon ce dernier le chef n'épousait plus les ideaux du parti unique, parti État (RPT).
Par décret N·81-172 du 18 novembre 1981 Atsou GLEGLEDJI fut nommé chef canton d'Agoe nyivé.Or, la succession au trône en pays Ewé se fait de façon patrilinéaire. C'est pourquoi, en 1910 Tetey SEDZRO II a succédé à SEDZRO I lui même nommé par décret du 10 août 1910 signé par le commandant de cercle de Lomeland Kaiserlishes BEZIRKSAMT.Et comme les évènements historiques sont cycliques et que dans les mêmes conditions les mêmes faits ne peuvent que produire les mêmes effets, le pouvoir UNIR réédite les mêmes scenari déjà dans certains cantons reputés être les fiefs de l'opposition. Nous lèverons le voile sur les noms de ces chefs dont les trônes sont menacés car soupçonnés être les bras financiers de l'opposition ou qui ne seraient pas pour un nouveau mandat de l'actuel chef de l'état.
Pour s' éterniser au pouvoir F.E .G demande le soutien des chefs traditionnels du Togo. Or , on ne peut soutenir que ce qui tombe déjà.
Le régime de Lomé est agonisant, les bras armés sont affamés, les branches fortes (Bodjona, Kpatcha, Titikpina, Tidjani...) sont coupées, le trône depuis pya a du plomb dans l'aile.Le jeune prince vit dans une peur permanente.Il sait qu'il partira.Mais quand? et comment? L'équation est à double innconnues.
Les esprits les plus éveillés pensent trouver la solution:Faure partira en 2015 de gré ou de force.Aucune concession pour un nouveau mandat n'est plus possible car avant d'agir pose toi la question de savoir:"Et si chacun en faisait autant?"Mais, si le jeune baobab veut opérer un coup de force, il verra devant lui le peuple de même que les trépassés de 2005.Pour éviter les hécatombes et le bain de sang comme ce fût le cas il ya de cela 9 ans, et si Faure aime le Togo, il lui sera bienséant de quitter le pouvoir en suivant les sages conseils de B.CAMPAORE ou mieux celui de l'artiste Amen jah Cissé:"président après deux mandats quitte le pouvoir sans incident , président après 10 ans quitte le pouvoir sans TOUKARA(sans problème)".
Peuple togolais par ta foi ton courage et tes sacrifices la nation togolaise doit renaître.
L'Alternance ou la mort, Nous vaincrons.
Serge komlan DOUVON
sergedouvonblog.magix.net
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