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Deuxième jour de la Cour d’Assises/L’accusé de tuerie et viol sur mineure reconnu coupable

Togo - Societe
« Vu les articles 15,16 34 et 45 du code pénal, condamne par conséquent, le nommé Tonassé Vincent à la peine de réclusion criminelle de 13 ans pour homicide volontaire à but rituel sur la mineure de Fiogbédji Améwonou, acquitte l’accusé Médéssého ».
C’est la décision par la Cour d’assises au deuxième jour de son ouverture. Cette cour a ouvert ses portes le 2 Juin dernier. Devant la Cour, plus de 36 dossiers sont inscrits sur le tableau et parmi les dossiers, 19 infractions contre les personnes et 3 portant sur le trafic international de cocaïne.

Cette décision intervient dans l’affaire d’homicide volontaire et de viol sur une mineure âgée de 8 ans par Fiogbédji Améwonou.

Les faits sur lesquels les juges de la Cour d’assises se sont prononcés mardi, remontent à 2004 à Klotsomé dans la préfecture de Haho et s’est déroulé dans la nuit du 12 au 13 février 2004.

Après enquête, Tonassé Vincent a été arrêté par la Gendarmerie de la localité. Interrogé, Tonassé Vincent fini par citer deux autres individus Médimégbé et Segno Setho comme complices de l’acte qu’il a posé. A la barre, seul le sieur Médimégbé cité comme complice s’est présenté puisque Segno Sétho était décédé.

Les explications et autres interrogatoires des juges de la cour ont permis à la cour de prendre l’ultime décision, la condamnation à réclusion criminelle de 13 ans contre Tonassé Vincent. Et la cour acquitte le dernier complice cité par le coupable, le sieur Médimégbé.

La décision de la Cour n’a pas plu à la défense. Selon l’avocat de l’accusé, il n’y a eu aucun crime pour la simple et unique raison que, dans le dossier à lui confié et que la cour a étudié, il n’y a aucun certificat médical attestant qu’il y a eu décès de la mineure.

« Aucune preuve de décès de la mineure de 8 ans, alors, comment peut-on condamner quelqu’un dès lors qu’il n’y a pas toutes ses preuves ? Je ne suis pas du tout content en ce qui concerne Tonassé vincent », a souligné l’avocat de la défense.