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Revue de presse du 23 janvier 2019

Togo -
Le quotidien Liberté, les hebdomadaires La Manchette et La Dépêche sont les journaux parvenus à la Rédaction d’iciLome ce mercredi 23 janvier 2019.
« Assemblée nationale UNIR et copains : Commérages, vulgarités, banalisation de la fonction d’élu du peuple… », affiche Liberté à sa une.

« Après les élections législatives au forceps du 20 décembre 2018, le bon sens voudrait que les bienheureux députés nommés (…) se mettent aussitôt à la tâche pour tenter de séduire les populations togolaises qui ont boycotté ce scrutin de la honte. Mais on assiste plutôt à une chosification de la fonction de député, sur fond de commérages politiques et de vulgarités. Et ces fléaux ont un nom : Gerry Taama », note le quotidien.

Selon l’auteur de l’article, « le très Honorable volubile Gerry Taama » qui se livre à des « commérages politiques » depuis quelques temps sur les réseaux sociaux et les médias, voit sa « nomination » à l’Assemblée Nationale comme une « victoire sur les autres et se met à narguer » ses détracteurs politiques. Et le plus cocasse, il se prend pour « le porte-parole » de la nouvelle Assemblée et tente de légitimer, « sur fond d’argutie », l’erreur monumentale commise dans le règlement intérieur amendé.

« L’homme est en train de dévaluer le rôle d’élu du peuple en se mettant dans une posture agressive et de clash permanent », souligne le journal.

« Corps habillés au Togo : Forces républicaines ou milice de la chienlit ?», s’interroge La Manchette dans ses colonnes.

L’hebdomadaire du confrère Sylvestre Béni est revenu sur les événements malheureux survenus vendredi dernier à Anié, au nord du pays, où les forces de l’ordre et de sécurité, armées jusqu’aux dents, et sans aucune une forme de procès, ont fait usage de gaz lacrymogènes, dispersant les militants du Parti national panafricain (PNP), alors que ces derniers étaient en pleine réunion hebdomadaire.

« Un comportement hautement condamnable de ceux qui sont censés protéger et les populations togolaises et leurs biens. Un véritable contraste lorsqu’on se fait appeler les forces de l’ordre, mais qu’on les retrouve souvent dans le désordre ou la chienlit », analyse l’auteur de l’article.

Et de poursuivre : « Ce comportement des soldats togolais qui semblent prendre fait et cause pour le régime en place apportent de l’eau au moulin de ceux qui pensent que c’est l’armée qui dirige le pouvoir au Togo et surveille les populations comme du lait sur le feu ».

Dans sa parution N°939 de ce mercredi, le confrère La Dépêche, lui, s’inquiète de la gestion très opaque du phosphate togolais et titre dans ses colonnes : « Mauvaise gestion de la SNPT : Les Togolais ne savent pas à combien se vend leur phosphate »

Selon le journal de MEWENEMESSE Apollinaire, c’est un ancien colonel de l’armée israélienne, un certain M. EDERY et sa famille qui gèrent le phosphate togolais depuis bien des années. « Le ministre des Mines et même le Premier ministre n’ont aucune main mise sur M. EDERY qui traitait directement avec le chef de l’Etat », renseigne l’hebdomadaire.

« Pendant que nos phosphates sont soumis à un pillage systématique, le personnel qui boss dur est abandonné. Malgré l’existence d’une convention interprofessionnelle, les employés sont payés en deçà de leur compétence », regrette l’auteur de l’article.