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Les forces de l'ordre quadrillent Lomé suite à l'interdiction d'une marche de l'opposition

Societe
  Les forces de l'ordre togolaise, police et gendarmerie, ont pris d'assaut samedi plusieurs carrefours de Lomé, la capitale à la suite de l'interdiction d'une marche de partis de l'opposition et d'associations de la société civile, a constaté APA.

Armées de matraques et autres équipements anti-émeute, et coiffées de casques, les forces de l'ordre ont été positionnées depuis les premières heures de la matinée à plusieurs endroits de la capitale togolaise notamment dans les quartiers de Bè et Tokoin-Trésor où devrait commencer la marche.

Des partis de l'opposition togolaise dont l'Union des forces de changement (UFC) et des organisations de la société civile ont appelé à marcher pour dénoncer l'impunité et la dégradation des conditions de vie de la population togolaise, et des « irrégularités » constatées dans le processus électoral en cours au Togo.

Le gouvernement togolais, à travers un communiqué publié vendredi soir, avait interdit la marche.

«Cette marche qui vise à empêcher les élections législatives en cours de préparation ne doit pas être acceptée et des consignes fermes sont données aux forces de sécurité pour garantir l'ordre public », martèle le communiqué.

De leur côté, les chefs cantons de la zone Bè, l'un des quartiers où devrait commencer la marche, ont formellement interdit toutes manifestations et tout rassemblement à caractère social ou politique sur les artères du quartier.

Ces mesures visent à «éviter de retomber dans les scènes désolantes d'affrontement violent entre manifestants aux conséquences toujours désastreuses pour la paisible population », indique le communiqué gouvernemental.

Le Togo a repoussé à deux reprises les élections législatives prévues d'abord le 24 juin et ensuite le 5 août avant d'être reportées sine die, pour des raisons liées à l'organisation du processus de recensement électoral notamment.