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Politique et économie meublent la Une des quotidiens et hebdomadaires marocains

Maroc - Societe
Le bilan mi-mandat du gouvernement, la croissance de l’économie nationale, la fuite des compétences marocaines, la défiance de la population vis-à-vis de la classe politique, la fièvre aphteuse constituent l'essentiel des sujets traités par les quotidiens et hebdomadaires marocains parus ce samedi.
+Al Ahdath Al Maghribia+ écrit que le Chef du gouvernement Saad-Eddine El Othmani, en décidant de présenter un bilan de mi-mandat devant le Parlement, aura certainement été là où aucun de ses prédécesseurs n’a osé s’aventurer. Aucun autre chef du gouvernement ne s’est en effet livré à cet exercice avant lui.

Sauf que lui n’aura presque rien à annoncer, en tout cas rien qui ne soit déjà connu de presque tout le monde. Le chef du gouvernement reviendra ainsi sur certaines mesures qu’il avait déjà annoncées à deux reprises, à l’occasion des 120 jours de son mandat et au terme de sa première année au pouvoir, relève le quotidien.

Ainsi, El Othmani mettra certainement en avant, note le journal, le parachèvement de la mise en œuvre de la régionalisation avancée, avec, en parallèle, la promulgation de la charte de la déconcentration administrative et la réforme des CRI. Il tentera également de tirer profit de certains chantiers initiés bien avant lui et qui arrivent à terme sous son mandat, comme la loi portant sur le droit d’accès à l’information et la législation relative aux travailleurs à domicile. Il présentera aussi comme réalisation la suppression du célèbre «panier» par l’administration pénitentiaire et la mise en place d’un régime de restauration aussi bien dans les prisons qu’au profit des détenus en garde à vue.

+Finances News Hebdo+ se fait l'écho des dernières statistiques de la croissance de l'économie nationale, soulignant que le Haut-commissariat au Plan (HCP) qui a fait un diagnostic succinct de la situation macroéconomique nationale, table sur un taux de croissance de 3% en 2018 et 2,9% en 2019.

Aujourd'hui donc, le défi majeur pour le Maroc est d'avoir un taux de croissance relativement élevé. Ce qui induit un PIB non agricole plus élevé, estime l'éditorialiste.

Il rappelle, en revanche, que la croissance non agricole peine à atteindre le seuil des 4% malgré le coup de fouet donné aux nouveaux métiers mondiaux du Maroc (aéronautique, automobile, offshoring…).

Pour sa part, +La Vie Eco+, aborde la problématique de la fuite des compétences marocaines. Il affirme qu'au moment où la réforme de l'enseignement interpelle au plus fort, la question relative à la rétention des compétences s'impose aussi comme une urgence.

Si rien n'est fait, le Maroc sera réduit à une machine à former pour servir les chasseurs de têtes étrangers, martèle l'hebdomadaire, soutenant qu'on a beau dire que l'émigration est un phénomène mondial impossible à stopper, cela n'empêche pas d'en comprendre les réelles motivations.

+L'observateur du Maroc et d'Afrique+, qui s'intéresse à la défiance de la population vis-à-vis de la classe politique, note que ce qui est demandé aux partis est d'avoir une identité tranchée et de porter le courant sociétal de leur choix qui leur parait aller dans le sens de leur projet.

Il ne sert à rien de se focaliser sur les déficiences organisationnelles et de communication au sein des partis, estime-t-il, notant que s'il y a 32 partis au Maroc, il n' y a pas autant de projets sociétaux.

Il relève ainsi qu'un parti politique se doit d’abord créer du sens et il ne peut le faire sans une identité affirmée qui le situe auprès d'un courant de pensée et qui encadre toutes les propositions à la société.

+Al Massae+, qui cite des sources fiables, rapporte que le Maroc aurait informé l’Organisation mondiale de la santé animale (OIE) de l’enregistrement de nouveaux cas de fièvre aphteuse dans la localité d’Al Aouama dans la région de Tanger-Tétouan. Des analyses effectuées sur les animaux suspectés ont montré que quatre têtes de bétail ont été touchées par cette épidémie. Elles ont été abattues et détruites ainsi que tous les aminaux qui se trouvaient dans la ferme infectée. Une opération qui rentre dans le cadre des mesures préventives effectuées par la police sanitaire pour arrêter la propagation de l’épidémie.

La découverte de ce nouveau foyer a mis en état d’alerte les autorités locales et les services de la sécurité sanitaire qui se sont déplacés sur les lieux. Ils ont prélevé des échantillons sur les animaux malades pour les analyser dans un laboratoire. Ils ont, par la suite, procédé à l’abattage des animaux suspectés, suivant le protocole en vigueur quand il s’agit d’épidémie qui se propage rapidement.

Par ailleurs, les analyses effectuées sur le bétail de la ferme située dans la commune de Kaada dans la région de Khouribga ont confirmé l’existence de la fièvre aphteuse. Tout le troupeau a été détruit et enterré dans une fosse afin d’éviter toute propagation de l’épidémie.

Le quotidien rapporte que la découverte de ces foyers a semé la panique chez certains éleveurs, comme à Mnizla dans les environs de Taroudant. En effet, la mort de quelques têtes de bétail a poussé certains agriculteurs à avertir les autorités locales. Mais les analyses des services de l’Office national de la sécurité sanitaire des produits alimentaires (ONSSA) ont démontré qu’il s’agit d’une maladie intestinale et non pas de la fièvre aphteuse. L’ONSSA a d’ailleurs pris toutes les dispositions nécessaires pour lutter contre cette épidémie, soit par l’abattage des animaux suspectés, soit par des campagnes de vaccination dans les toutes les régions du Royaume.