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Braquage samedi à Lomé : Les inquiétudes de Spero Mawuli

Togo - Societe
Ce lundi 14 janvier 2019, Spéro Mawuli, président du Collectif des Associations Contre l'Impunité au Togo (CACIT), a été l'invité dans l'émission Audi-Actu sur la radio Victoire FM.
Le défenseur des droits de l'homme s'est prononcé sur plusieurs sujets de l'actualité sociopolitique du pays, notamment les divers braquages à main armée auxquels l'on assiste impunément dans la capitale togolaise. Il a vraiment déploré la mort du jeune cambiste tué samedi dernier à Bè-Kpota (Lomé).

"Je me permet d'abord de présenter mes condoléances à la famille de cet homme qui a perdu la vie pour de la pacotille. 500 000 Fr pour tuer quelqu'un, je pense que c'est vraiment déplorable. C'est vrai, aucun montant ne peut justifier qu'on tue quelqu'un, mais 500 000Fr, c'est dérisoire pour qu'on puisse tuer quelqu'un", a lancé Spéro Mawuli.

Et de poursuivre : "Mon inquiétude n'est pas dans ce sens. Mon inquiétude c'est dans nos système sécuritaire. Depuis quelque temps, on fait des rafles extraordinaires où on prend des gens, on leur demande de montrer leur carte d'identité et on vous libère sur le champ, ou sur la base d'un témoignage, on vous libère après 48 heures... Mais pourtant, la criminalité ne descend pas. Le grand banditisme continue. Comment on arrive pas à arrêter les gens armés qui en font usage à visage découvert ? C'est ça mon inquiétude. Le hic, c'est simplement après leur forfaiture que l'armée ou la police arrivent sur les lieux. Je pense qu'il faut revoir carrément notre système sécuritaire".

Pour le patron de CACIT, le gouvernement togolais doit plus se concentrer sur le système sécuritaire du pays en lieu place de déployer tous ses moyens pour le maintient de l'ordre lors des manifestations publiques et pacifiques.

"Le système sécuritaire pose problème. Ce qui va arriver après, c'est que les investisseurs vont fuir puisqu'ils ne sont pas en sécurité", a-t-il averti.