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Un mort dans un braquage ce samedi à Lomé

Togo - Societe
Ce samedi, autour de 18h30, un cambiste a été victime d’un braquage. Tout le quartier Bè-Kpota était en émoi ce soir-là. Des lamentations par-ci, des pleurs par-là, parce que le cambiste était très connu dans le quartier, selon les témoignages.
Le jeune homme après avoir terminé sa journée, a quitté son lieu de travail situé sur le boulevard de l’Oti, au rond-point ex Sun-Agip et se rendit chez sa femme qui tient un kiosque moov, juste à quelques pas de son lieu d’activités. Les deux ravisseurs à moto n’ont pas hésité à loger trois balles dans l’abdomen de leur victime qui a voulu s’opposer, quand ils lui ont intimé l’ordre leur laisser son sac. Les braqueurs ont réussi à emporter plus de 600 000 FCFA selon les témoins, sa femme témoin de la scène a fini aux soins intensifs.

Cela fait un énième Hold-up à Lomé en l’espace de quelques semaines. Une situation qui crée la panique dans les quartiers impliqués dans ces braquages, car cela va de soi que la sécurité des citoyens est menacée. Selon un témoin de la scène, ce braquage n’a aucun lien avec les précédents, la victime connaissait ses agresseurs. Le témoin parle plutôt d’un règlement de compte.

« Ce que moi j’ai compris de toute la scène, c’est que le monsieur connaît ceux qui l’ont attaqué. Le cambiste a engagé une lutte lorsqu’il a vu le visage des braqueurs puisque ces derniers n’ont pas protégé leur visage. Ils se connaissent, j’en suis certain, c’est comme si c’est un règlement de compte », a lâché Jules, un riverain.

Les opinions d’une personne à une autre, surtout par rapport à l’interprétation que chacun fait de la scène pour le moins surréaliste. La scène s’était déroulée devant toutes ces personnes, mais elles étaient d’ailleurs impuissantes à réagir devant les armes brandies par ces malfrats. Georges et Hervé, deux amis aussi témoins de la scène qu’ils qualifient de « barbare », indiquent que ces armes ne peuvent pas être détenues par un citoyen ordinaire.

« Il y a des gens qui, en civil, tirent sur des manifestants de l’opposition. Ils sont les seuls à circuler avec des armes en pleine ville comme ça à part les forces de sécurité et de défense. Qu’on nous dise à quoi sert les randonnées que ces militaires font nuit et jour. D’ailleurs, ils ont mis beaucoup de temps avant de se pointer ici », ont déclaré Georges et Hervé, avant d’ironiser : « Après, c’est pour dire qu’ils ont ouvert une enquête dont ils ne fermeront jamais les portes ».

Cela fait un moment que Lomé connait une série de braquages aux enquêtes non élucidées. Cela suscite la colère chez un Zémidjan qui fait appel aux autorités du pays.

« Regardez comment le jeune s’est vidé de son sang. Nous ne sommes plus en sécurité dans ce pays, il faut que le gouvernement prenne des mesures idoines pour anticiper ces genres d’événements malheureux dans nos villes. C’est pitoyable. Je saisis cette occasion pour lancer un appel aux autorités du pays pour prendre la situation en main », a lancé le conducteur de taxi-moto.

Rappelons que le ministère de la Sécurité et de la Protection civile a initié des opérations de lutte contre la criminalité et la toute dernière opération remonte à la nuit du jeudi 10 janvier au vendredi 11. Elle a permis d’interpeller et de saisir, entre autres, à Casablanca 71 personnes dont 6 femmes, 2 véhicules, 271 motos dont 3 tricycles et du cannabis, et 134 personnes dont 3 femmes et 2 motos dans la zone d’Agoè. Mais cela ne semble pas inquiéter les vrais bandits qui opèrent dans la tranquillité.


Nicolas