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Social et économie au menu des quotidiens marocains

Maroc - Societe
La protection sociale des salariés du secteur privé, la situation de l'Ordre des médecins, le service militaire et la caisse de compensation sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce jeudi.
Le nombre de salariés déclarés auprès de la CNSS a nettement évolué, passant de 2.870.000 salariés déclarés en 2013 à 3.380.000 à fin 2017, soit une progression de 500.000 travailleurs déclarés, constate +Aujourd’hui le Maroc+.

Cette évolution ne doit pas être perçue comme un « simple résultat mécanique » de l’accroissement démographique de la population active, mais « une bonne performance qui ne peut être que saluée », souligne le journal.

Toutefois, la CNSS doit encore faire preuve de davantage d’ingéniosité pour assurer la couverture sociale des autres travailleurs non déclarés, car à ce jour au Maroc, presque un million de salariés du secteur privé ne sont pas déclarés, relève-t-il.

+L’Economiste+ revient sur l’activité de l’Ordre des médecins. Pour la publication, « le désordre l’emporte sur l’ordre » dans cette institution.

Chez les médecins, « la cacophonie est à son paroxysme » : ce sont les syndicats historiques qui ont « pris le pouvoir » et « font la pluie et le beau temps » dans la profession, alors que l’instance ordinale « se contente aujourd’hui des « affaires courantes », affirme-t-il.

En matière fiscale, les indicateurs publiés par la Direction générale des impôts montrent que le civisme est proche de zéro dans la profession, alors que sur la capacité à faire respecter les règles professionnelles, « très peu d’avancée à relever », déplore-t-il.

+Akhbar Al Yaoum+ rapporte que le projet de loi concernant le service militaire vient de franchir une première étape législative décisive, avant sa publication au bulletin officiel et son entrée en vigueur. En effet, la Commission de la justice, de la législation et des droits de l’Homme à la première Chambre du Parlement a approuvé mercredi, à l’unanimité, ce projet de loi.

Lors d’une réunion tenue à huis-clos, précisent les sources du quotidien, le gouvernement a rejeté l’amendement, proposant que le service militaire soit facultatif pour la gent féminine. Or, révèle le quotidien, le ministre délégué chargé de la Défense nationale, a exhibé, pour rejeter ce caractère facultatif, l’argument de l’égalité entre les deux sexes dans la Constitution du royaume et le discours prononcé par le roi lors de l’ouverture de la session d’automne du Parlement, discours dans lequel le souverain avait souligné le principe d’égalité entre les deux sexes et les différentes classes sociales pour le service militaire.

De même, le ministre a rejeté l’amendement selon lequel l’intégration à la fonction publique devrait être conditionnée par l’accomplissement du service militaire. L’amendement concernant l’exception des étrangers naturalisés au Maroc n’a pas non plus été retenu par le gouvernement.

Toutefois, précise le quotidien, d’autres amendements ont été validés. Il s’agit notamment de l’admission des jeunes qui accomplissent le service militaire aux concours organisés par les Forces armées royales (FAR) pour des recrutements et de l’octroi des pensions d’invalidité aux jeunes victimes d’accidents lors du service militaire.

+L’Economiste+ constate que les prévisions sont positives pour la charge de compensation. Le journal avance qu’elle devrait baisser en décembre, après la hausse de 6% en novembre, et ce grâce au gaz butane, principale composante de la charge de compensation, qui suit un trend baissier depuis le mois dernier.

Après être retombés à 433 dollars la tonne, les cours n'ont pas dépassé les 400 dollars début décembre. Ainsi, « les décaissements des 11 premiers mois de l’année se sont élevés à 12,3 milliards de dirhams, soit 90% des prévisions budgétaires initiales». C’est une augmentation de près de 1 milliard de dirhams par rapport à la même période de 2017, augmentation due à «la tendance haussière des cours du gaz butane qui ont atteint 20% à 609 dollars sur les dix premiers mois».

Ceci dit, le quotidien constate «un retournement sous l’effet de la baisse des prix du baril du pétrole brut en novembre». Entre-temps, la charge de la subvention du gaz butane a augmenté de 21% en octobre, pour s’élever à 9,76 milliards de dirhams. « Sur la période janvier-septembre, la charge unitaire par bouteille s’est établie, en moyenne, à 59 dirhams/bouteille de 12kg et à 15,27 dirhams/bouteille de 3 kg, contre respectivement 51,16 et 13 dirhams à la même période en 2017 », relève la publication.