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Economie, social et enseignement au menu des quotidiens marocains

Maroc - Societe
Les quotidiens marocains parus ce jeudi traitent de nombreux sujets avec un accent sur les prévisions économiques de l’année 2019, les enjeux de la mise en application de la loi sur le travail domestique, le statut d’auto-entrepreneur et la grève du corps d’enseignants.
+Aujourd’hui le Maroc+ indique que le Haut commissariat au plan (HCP) livre ses premières prévisions de l'année 2019, selon lesquelles le ralentissement de la croissance économique risque de se faire sentir au premier trimestre de cette année. Après une progression de 2,7% observée au quatrième trimestre 2018, la croissance économique nationale devrait atteindre, selon les anticipations du HCP, 2,5% au premier trimestre 2019, sachant que la croissance a été évaluée à 3,3% à la même période de l'année précédente.

Le ralentissement de la croissance économique, prévu pour les trois premiers mois de l'année, devrait pâtir du repli de 0,7% de la valeur ajoutée agricole, et ce selon l'hypothèse du retour de la production des céréales vers son niveau de moyen terme, après deux années de bonnes performances. Dans ce contexte, la croissance annuelle devrait rester aux environs de 3% en 2018, ce qui concorde avec les prévisions annoncées dans le cadre du budget économique prévisionnel.

Sur le plan agricole, le HCP augure de bonnes perspectives pour les filières végétales hors céréales. Leur dynamique de croissance se poursuivrait avec une expansion de la production des agrumes, de l'olivier et des cultures fruitières. De même, les effets des chocs conjoncturels ayant affecté la production animale fin 2018 devraient se dissiper progressivement à partir du premier trimestre 2019.

Sur un autre registre, le même quotidien commente la détermination exprimée par le ministère public à appliquer la loi relative au travail domestique. En pensant à activer la loi sur le travail domestique, le parquet fera certainement œuvre utile, car il rendra d’abord service à une frange de la population qui travaille dans des conditions parfois difficiles, sans considération et en l’absence aussi du minimum de dignité dû à tout être humain, écrit-il.

« Ce faisant, le parquet rétablit aussi l’image du Maroc où il n’est plus soutenable de tolérer une telle situation anachronique, au moment où le pays est signataire de toutes les conventions mondiales pour la protection des catégories les plus faibles, sur la dignité au travail, sur le travail des enfants et bien d’autres textes ayant pour objectif de protéger la dignité humaine », soutient-il.

Selon lui, la décision du parquet de rendre la loi sur le travail domestique opérationnelle fera surtout des émules pour beaucoup d’autres textes concernant d’autres questions et domaines, récents et anciens.

+L’Economiste+ revient sur la dématérialisation du timbre fiscal apposé aux passeports. « Malgré cette importante démarche, le discours sur la réforme de l’administration reste inaudible dans beaucoup de guichets », constate-t-il, faisant remarquer que la technologie « est une condition nécessaire, mais jamais suffisante, du moins si elle ne s’accompagne pas de garde-fous dans l’appropriation des outils ou de la mise en place d’investissements d’ordre organisationnel ».

« Pourtant, il s’agit d’un chantier d’envergure. Et parce qu’elles touchent directement le citoyen dans son quotidien, les ratées ou les réussites des tentatives de modernisation de l’administration permettent de pointer les écarts qui peuvent exister entre la parole et les actes », relève-t-il.

La même publication s’intéresse au statut d’auto-entrepreneur qui n’a pas encore atteint les objectifs fixés, soit 100.000 personnes d’ici 2020, bien qu’il s'en approche.

Selon le journal, le potentiel est énorme. Or, à fin 2018, seuls 85.000 individus ont basculé vers cette nouvelle forme juridique. Ils ont drainé un chiffre d’affaires de 416 millions de dirhams représentant à peine un impôt de 7,8 millions de dirhams. Mais, comme le remarque à juste titre le quotidien économique, l’imposition de ces contribuables n’est pas le principal objectif de cette mesure puisque la loi de Finances 2019 a prévu la réduction de moitié de la taxation des auto-entrepreneurs. La DGI entend plutôt élargir l’assiette en les incitant à intégrer le secteur formel moyennant, à terme, une couverture sociale.

En attendant, le journal relève que cette formule juridique plaît à de nombreuses catégories de personnes, notamment aux jeunes. En effet, plus de la moitié des auto-entrepreneurs ont entre 15 et 34 ans. Le tiers est constitué de femmes. D’une manière générale, 40% des personnes ayant opté pour l'auto-entreprenariat exercent dans le commerce et 32% dans les services.

Désormais, les auto-entrepreneurs ne devront pas obligatoirement disposer d’un siège pour exercer.

+Al Akhbar+ informe que le corps enseignant accueille la nouvelle année avec une grève nationale. En effet, six syndicats de l’enseignement, affiliés aux centrales syndicales les plus représentatives, et autant de coordinations des différentes catégories d’enseignants et du personnel du ministère observent, ce jeudi, un débrayage de 24 heures à l’échelle nationale. D’après le quotidien, cette initiative intervient après le report d’une rencontre entre syndicats et coordinations représentant le secteur et le ministère de tutelle, prévue initialement le 28 décembre.

Entre autres points du cahier revendicatif brandi par les grévistes, figurent la mise en œuvre de toutes les clauses de l’accord du 26 avril 2011, un nouveau statut «plus équitable et à même de réparer les défaillances du texte actuel» pour le personnel du secteur et, surtout, l’abrogation de la contractualisation et l’intégration dans la fonction publique des enseignants contractuels. Autant dire que les revendications sont nombreuses. Cela va de la demande de révision du cadre des enseignants classés échelle 9 à la promotion des fonctionnaires ayant obtenu un doctorat en cours de carrière, en passant par les revendications des inspecteurs, des cadres administratifs et des économes.