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Le conflit intercommunautaire de Yirgou au menu des quotidiens burkinabè

Burkina-Faso - Societe
Les quotidiens burkinabè de ce lundi reviennent largement sur les affrontements intercommunautaires meurtriers survenus en début d’année à Yirgou, dans la région du Centre-nord du Burkina Faso.
«Drame à Yirgou : la compassion du Chef de l’Etat», barre à sa Une le quotidien national Sidwaya qui consacre son éditorial au sujet, avec ce titre : «Violences absurdes !».

Selon le journal qui publie également des témoignages de rescapés, le président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré, s’est rendu le samedi 5 janvier 2019 à Yirgou, dans la commune de Barsalogho.

Il rappelle que cette visite s’effectue quatre jours après les affrontements entre communautés (moosé et peuhl) qui ont occasionné 47 morts.

C’est à juste titre que L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés du Burkina Faso affiche : «Violences communautaires à Barsalogho : Roch sur les lieux du drame», avant de faire observer que «Yirgou vaut bien un deuil national».

Pour sa part, Le Pays, autre quotidien privé, parle de «condamnations tous azimuts», ajoutant que «le chef de l’Etat appelle à l’unité nationale».

A en croire ce confrère, bientôt un site sera érigé pour accueillir les populations en fuite.

Aujourd’hui au Faso, à son tour, croit s’avoir que «le vivre-ensemble a foutu le camp à Yirgou, les 1er et 2 janvier !», montrant à sa une les images d’un village détruit et le président Kaboré consolant des femmes en détresse

Le Quotidien, de son côté, met en exergue : «Tueries à Yirgou/Barsalogho : 56 morts selon une coalition des OSC» et publie des déclarations de certaines Organisations de la société civile et du Chef de file de l’opposition politique (CFOP).

Dans son éditorial, ce quotidien estime que l’on doit profiter de l’occasion pour «régler définitivement la question des Koglwéogo (groupes d’auto-défense, auteurs des tueries)».