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TOGO, SE RETROUVER AUTOUR D’UN NOUVEAU CONTRAT SOCIAL : Alliance de la Société civile et de la Diaspora plurielle et indépendante

Togo - Opinions
ANALYSE CONJOINTE DU 23 DÉCEMBRE 2018

DU RESEAU DE LA COORDINATION DE LA DIASPORA TOGOLAISE INDEPENDANTE (RCDTI) ET DU COLLECTIF POUR LA VÉRITÉ DES URNES – TOGO – DIASPORA (CVU-TOGO-DIASPORA)

Contact : [email protected] qui transmettra

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MONARCHIE AUTOCRATIQUE AU TOGO

Aussi, l’on ne peut continuellement jouer avec le Peuple togolais. Quand un peuple humilié est déterminé pour organiser la vie de sa cité, rien ne l’arrêtera. Encore faut-il offrir une perspective à ce Peuple. La Diaspora togolaise plurielle et indépendante reste une force de propositions pour aider à retrouver l’interdépendance constructive du vivre ensemble au Togo.

Cette autocratie a à suffisance témoignée de son incompétence qui sévit depuis plus de cinquante années et détruit l’avenir de notre peuple et de sa jeunesse. Les militaires à la solde du système de Faure Gnassingbé, et souhaitant préserver leurs privilèges ou leur servitudes volontaires collectives, continuent de laisser des milices tuer, violer, humilier et brutaliser le peuple togolais. On ne peut se taire si on est humain !!!

Ceux qui ferment les yeux sont des complices et des criminels ! Le Peuple togolais doit apprendre à les identifier. Nous, le RCDTI et le CVU-TOGO-DIASPORA considérons comme notre responsabilité de ne pas laisser perdurer ce jeu macabre qui hypothèque l’avenir des Togolais et Togolaises, sacrifie notre jeunesse et favorise la migration illégale vers les pays du Nord.

1. LA CEDEAO A PIEGÉ LE PEUPLE TOGOLAIS
Au cours de la 54e session ordinaire de la Conférence des Chefs d’Etat et de Gouvernement de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) qui s’est tenue le 22 décembre 2018 à Abuja, au Nigeria, sous la présidence de S. E. M. Muhammadu BUHARI, Président de la République Fédérale du Nigeria et Président en exercice de la Conférence 1, la CEDEAO s’est félicitée « de la tenue effective, le 20 décembre 2018, des élections législatives libres et transparentes, qui se sont déroulées dans des conditions de paix et de sécurité conformément à la Feuille de route adoptée le 31 juillet 2018 » et « regrette fortement la décision prise par la Coalition des quatorze partis politiques de l’opposition (C14) de ne pas participer aux élections législatives malgré les efforts considérables déployés par les Facilitateurs pour favoriser des élections inclusives avec une participation équitable de tous les acteurs à la Commission électorale nationale électorale indépendante (CENI) ».

Autrement dit, la CEDEAO, dans le cadre des engagement liant le syndicat des chefs d’Etat a tenu sa parole, celle d’éliminer les partis politiques formant la C14 du processus électoral vicié et favorisant le pouvoir de Faure Gnassingbé. La CEDEAO refuse de prendre en considération les modifications unilatérales et successives de la Constitution de 1992 acceptées par le Peuple togolais. Les élections ont donc eu lieu au Togo sans réformes, sans une CENI consensuelle, sans une modification de la Cour constitutionnelle sur une base paritaire. La CEDEAO adoube le Gouvernement togolais en considérant que les réformes constitutionnelles puissent s’opérer par voie parlementaire, considérant au passage que les réformes institutionnelles et électorales sont faites, ce qui est absolument faux.

La CEDEAO oublie d’indiquer que le Gouvernement togolais n’a pas respecté les « valeurs et aux normes prévues par les instruments pertinents de la CEDEAO, notamment le Protocole additionnel relatif à la démocratie et à la bonne gouvernance ». Enfin, la CEDEAO en profite pour humilier encore plus le Peuple togolais notamment sa société civile et sa Diaspora en invitant « tous les acteurs politiques et toutes les forces vives togolaises à œuvrer en vue de la préservation de la paix, de la stabilité et de la cohésion entre toutes les composantes de la société togolaise, notamment en s’abstenant de tout acte et de tout agissement susceptibles de mettre à mal les efforts visant à la normalisation complète et durable de la situation politique et de constituer une menace à la paix et à la stabilité du Togo et de la région ». La CEDEAO a piégé le Peuple togolais.

Si ce Peuple souhaite mener sa lutte pour retrouver sa liberté d’autodétermination, il ne peut plus faire confiance à la CEDEAO. Chaque citoyen togolais doit faire son examen de conscience et se déterminer si la résistance doit continuer. Si oui, cette résistance passe par une nouvelle alliance où la société civile et la Diaspora plurielle indépendantes ne seront pas exclues du processus et participeront au processus décisionnel à part égale avec les partis politiques qui ont faillis. La CEDEAO n’est pas l’ami du Peuple togolais mais l’ami du pouvoir autocratique, militaro-civile et ésotérique du système Faure Gnassingbé au Togo. Il est triste que malgré les nombreuses informations fournies par la Diaspora, le Peuple togolais entraîné par la C14 a continué à croire en une CEDEAO qui a systématiquement toujours floué le Peuple togolais et a opté pour la contre-vérité des urnes tout en soutenant la brutalité et la force militaire qui permet justement l’impunité, la gouvernance de l’inégalité et du non-respect des droits humains d’être respectés au Togo. Le BREXIT, à savoir la sortie du Royaume Uni de l’Union européenne doit pouvoir inspirer le Peuple togolais. Oui, il faut militer pour une sortie du Togo de la CEDEAO, un TOGOXIT !!! En attendant, les marches de contestation doivent porter sur la désinformation institutionnelle de la CENI. Pour preuve, il suffit de promulguer le taux d’abstention au Togo bureau de vote par bureau de vote puisque la CENI non consensuelle ne peut offrir de résultats crédibles que la Cour Constitutionnelle inféodée ne pourra que valider.

Contrairement aux affirmations de la CEDEAO, ce n’est pas le Peuple togolais qui constitue « une menace à la paix et à la stabilité du Togo et de la région », ni une entrave à la « la normalisation complète et durable de la situation politique » mais bien les forces armées togolaises dites de « sécurité » qui n’ont pas fait preuve de « professionnalisme dans leur mission de maintien d’ordre et de protection des personnes et des biens ».

Le Peuple togolais doit reprendre du courage car le marathon démocratique vient d’être relancé. La CEDEAO doit être temporairement exclu du processus car sans elle, l’insurrection populaire du 19 août 2018 aurait déjà atteint ses objectifs, à savoir l’arrêt immédiat du mandat présidentiel usurpé 2015-2020 de Faure Gnassingbé et la mise en place d’un Gouvernement de transition sans l’aide de la CEDEAO. Mais il n’est jamais trop tard et toute l’armée togolaise ne sont pas des adeptes de l’impunité, ni des assassinats encore moins des adeptes de la lâcheté vis-à-vis du Peuple togolais. Lorsque d’une manière ou d’une autre, l’alliance entre la société civile, la Diaspora togolais plurielle indépendante, les militaires résistants et les partis politiques ayant véritablement opté pour une alternative de système au Togo, le Togo changera grâce à la détermination effective de son Peuple.

Si selon la CEDEAO, « la préservation de la sécurité et de la consolidation de la paix et de la stabilité au Togo » pourrait bénéficier de l’assistance de la « Commission de la CEDEAO » pour appuyer et assister le Gouvernement et les acteurs politiques, le Peuple togolais doit prendre conscience et le faire savoir que la CEDEAO ne se soucie pas de la société civile, ni de la Diaspora. Alors pourquoi le Peuple togolais doit se soucier de la CEDEAO qui vit grâce aux impôts payés partiellement aussi par le Peuple togolais pour travailler contre le Peuple togolais.

2. RE-APPRENDRE Á ECOUTER LE TOGOLAIS ET LA TOGOLAISE
Le pouvoir cinquantenaire incarné par « le système Gnassingbé » a trouvé dans le regroupement de la coalition des 14 partis politiques dits « C14 » un terreau favorable et complaisant pour se développer, se perpétuer et muter tout en conservant le pouvoir en dictant sa loi à tout le Peuple togolais. Le comble est qu’appuyé par des chancelleries pour lesquelles les « valeurs humaines » sont souvent une préoccupation de second ordre en référence à leurs intérêts bien compris,Faure Gnassingbé et ses affidés veulent, par la force et la brutalité, perpétuer le système entre 2020 et 2030.

Il est temps de rappeler aux uns et aux autres de ne pas crier trop vite victoire car le 20 décembre 2018, les élections locales et législatives ont été organisées sans réformes constitutionnelles, institutionnelles et électorales consensuelles en violation de la Feuille de route pourtant minimaliste proposée par la CEDEAO. Le 20 décembre 2018 doit au contraire être considérée comme la date de relance de la lutte populaire, incontournable et invincible du peuple souverain.

Il n’y a pas eu de victoire de la mouvance présidentielle sous la houlette du parti RPT/UNIR. Il s’agit d’un nouveau départ du marathon démocratique en cours pour ceux qui veulent participer à la construction d’un nouveau contrat social avec une alliance nouvelle entre la Société civile et de la Diaspora plurielle indépendantes.

On assiste en fait à la naissance d’un mouvement vers la deuxième indépendance du Togo ! Il est question de la libération d’un pays et d’un peuple tout entier, contre un système et un clan qui le maintiennent, depuis 52 ans, sous le joug de la force armée et de la violence ! Les partis politiques devront apprendre à écouter le Peuple togolais au travers de sa société civile élargie à la 6e région du Togo, la Diaspora non alignée sur les partis politiques.

Le Peuple togolais a-t-il atteint son objectif résumé dans la formule « sans réformes, pas d’élections crédibles au Togo » ? La réponse est non ! le 27e dialogue et la feuille de route de la CEDEAO n’ont servi qu’à légitimer une mascarade électorale comme caution d’une démocratie de façade sans vérité des urnes. Au-delà des responsables que le Peuple togolais connaît, il est grand temps de déconstruire le système de Faure Gnassingbé et de reconstruire un système où le contrat social fondera le vivre ensemble sur les bases des valeurs humaines et de bien-être sociétal.

3. PLUS DE 81 % DES CITOYENS TOGOLAIS NE VEULENT PLUS DU SYSTÈME DE FAURE GNASSINGBE
Le 27e dialogue imposé par le Pouvoir togolais au Peuple togolais et à la Coalition des 14 partis politique n’as pas permis d’aboutir à la réalisation des réformes constitutionnelles, institutionnelles et électorales. A vouloir croire que la Communauté économique et de développement des Etats d’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) pourrait contribuer efficacement à une sortie de crise politique, alors qu’elle a, jusqu’à présent, systématiquement soutenu l’autocratie au Togo, la C14 et une partie de la population togolaise ont cédé leur droit d’autodétermination politique et représentativité de leurs dirigeants à autrui. En optant pour un vrai « faux » dialogue au lieu de suivre les recommandations de la Diaspora pour une véritable négociation, la C14 a « dialogué » sans exigence préalable d’un véritable contrat de confiance, politique, social et moral. Pourtant, le 3e mandat présidentielle de Faure Gnassingbé (2015 à 2020) est une véritable usurpation juridique, anticonstitutionnelle et donc illégale.

Le problème est que les liens de subordination financière entre d’une part les autorités togolaises et la CEDEAO, et d’autre part entre la France et la CEDEAO ont conduit à répéter les erreurs du passé. En effet, c’est cette même CEDEAO qui a choisi d’avaliser par le passé les élections présidentielles de 2005, 2010, 2015 et celles législatives de 2013 et 2018, ce sans la moindre réserve, même de principe.

Le 20 décembre 2018, date des élections législatives au Togo non précédées de réformes politiques, les voix de l’opposition constructive togolaise n’ont pas été comptabilités et auraient probablement donné lieu, une énième fois, à l’expression de la contre-vérité des urnes.

Pour garantir la « paix des cimetières » lors de ces élections législatives, les marches pacifiques de la société civile notamment des « Forces vives espérance Togo » ont été systématiquement interdites par le pouvoir, de peur d’assister à un raz-de-marée humain contestant la légitimité d’élections sans réformes au Togo. De ce fait et dans les faits, la feuille de route de la CEDEAO a permis de légitimer d’une part, les violences pré-électorales perpétrées par le pouvoir UNIR/RPT et ses milices, et d’autre part, l’organisation non consensuelle et non-inclusive des élections législatives au Togo.

Qui peut encore croire à la crédibilité de la CEDEAO ? Sur plus de 81 % du territoire, chacun a pu constater à la fois la désertion massive des citoyens togolais à l’égard du processus électoral biaisé avec des bureaux de vote restés désespérément vides tout au long de la journée, ainsi que l’absence dans de très nombreux les bureaux de vote (plus de 62 %) des délégués des candidats qui ont accepté de participer à ces élections non consensuelles… Si le Peuple togolais ne s’est pas déplacé, pourquoi la Commission électorale nationale dite indépendante (CENI) a tant de mal à afficher au niveau de chaque bureau de vote le nombre de votants, de participants, etc. ?

La vérité est que le Peuple togolais ne s’est pas déplacé en masse comme en témoignent des centaines d’images et de vidéos publiées par les réseaux sociaux tout au long de la journée du vote. La CENI, pris à son propre piège, ne peut directement contredire ce qui a été constaté au niveau de chaque bureau de vote notamment le nombre de votants, de participants, etc. Le Peuple togolais a boycotté le système Eyadéma !

La preuve est que le taux de participation réelle d’après nos investigations, se situerait entre 1 % à 7 % dans les villes importantes du Togo alors que dans les zones rurales, elle oscillerait autour de 6 % et 31 % 2. De plus, le vote n’étant pas obligatoire au Togo, la date du 20 décembre 2018 imposée par le système militaro-civil-ésotérique pour des élections législatives rentrera dans l’histoire comme le jour où le peuple togolais a témoigné de son rejet total du système de Faure Gnassingbé. Pour la première fois la preuve est faite que Faure Gnassingbé qui est dans son troisième mandat présidentiel hors-la-loi et son parti UNIR/RPT n’ont aucun soutien populaire. Rappelons utilement que la Constitution de 1992, la seule valide et non-amendée par abus de droit, indique qu’en aucun cas, nul ne peut faire plus de deux mandats présidentiels au Togo.

4. ALLIANCE ENTRE SOCIÉTÉ CIVILE ET LA DIASPORA TOGOLAISE INDÉPENDANTES : VERS UN NOUVEAU CONTRAT SOCIAL
La feuille de route de la CEDEAO est bien devenue « lettre morte » ce 20 décembre 2018. Ceux qui souhaitent de renouer avec la feuille de route de la CEDEAO se trompe de stratégie. On ne peut continuer avec une 28e feuille de route sans lendemain et dans l’impunité totale.

Qui va indemniser la perte d’un être cher, parfois des enfants, du fait de la violence unilatérale du pouvoir UNIR/RPT, depuis l’entrée en jeu de la CEDEAO ? Qui va demander la grâce présidentielle pour les prisonniers politiques arbitrairement condamnés et détenus pour avoir défendu la Constitution de 1992, la vérité des urnes et le respect des réformes avant toutes élections au Togo ?

Que la CEDEAO, la C14 et le G5 fassent leur mea culpa et accepte d’intégrer une nouvelle approche, celle de l’alliance entre société civile et la Diaspora togolaise indépendantes fondée sur l’organisation d’une conférence inclusive en plusieurs étapes pour bâtir un nouveau contrat social et une nouvelle confiance entre le Peuple et ses nouveaux représentants. Certainement pas ceux issus de la contre-vérité des urnes du 20 décembre 2018 ! En effet, ils ont trahi le Peuple togolais pour un intérêt personnel.

Au cas où la CENI viendrait à annoncer des chiffres inexacts autour de 60 % comme l’indiquent certaines rumeurs qui circulent, il est proposé à la société civile, à la Diaspora plurielle et indépendante, à tous les partis démocratiques, ainsi que la Peuple togolais sur l’ensemble du territoire togolais de manifester leur désapprobation en organisant des marches pacifiques de contestation de ces chiffres car il s’agit d’un déni de démocratie et une nouvelle et énième expression de la contre-vérité des urnes de valide la CEDEAO, celle du syndicat des chefs d’Etat.

Le système militaro-civil-ésotérique de Faure Gnassingbé est honnis au Togo. Ceux qui ont été forcés d’aller voter appartiennent essentiellement à la mouvance présidentielle. Mais nombreux sont celles et ceux qui ont voté contre le système autocratique de Faure Gnassingbé car eux aussi veulent un changement, surtout à Kara, le fief du pouvoir actuel. C’est ainsi que de sources concordantes, nous pouvons annoncer que les votes dits « nuls » et les votes dits « blancs » ont constitué la majorité exprimée. Ils confirment également, à leur manière, le rejet massif de la mouvance présidentielle, autant que celle des partis complices qui ont accepté de participer à la mascarade électorale et dont le verdict des urnes confirme qu’ils n’ont en réalité aucune influence politique. Mais dans le pays de la contre-vérité des urnes, comment révéler la supercherie au Peuple togolais, si ce dernier ne prend pas conscience que seul un renversement du rapport de force pourra changer la donne.

Sans la force brutale, – sciemment planifiée – du pouvoir UNIR/RPT, sans l’impunité élevée au rang d’institution, sans la contre-vérité des urnes récurrente, sans la transmission électronique truquée des résultats électoraux fournie par la société belge ZETES, sans l’appui des chancelleries occidentales regroupées dans le Groupe des 5 (France, Allemagne, Etats-Unis, Union européenne, Nations-Unies), sans l’alignement systématique et complice de la CEDEAO sur la perpétuation de l’autocratie monarchique au Togo, le système anti-démocratique de la mouvance présidentielle n’a aucune assise populaire au Togo. La mouvance présidentielle pour survivre a choisi de s’élargir à des partis politiques opportunistes souvent classés comme des oppositions dits « modérés », « centristes » ou encore « constructives » surtout lorsqu’ils acceptent le soutien financier de l’Etat Eyadéma.

Mais ce 20 décembre 2018, tous ces opportunistes de circonstance ont brillé par la médiocrité, voire dans de nombreux cas l’absence totale de résultats enregistrés à leur actif, subissant un mémorable camouflet.

Dans le même temps sont ignorés et voués aux gémonies les autres partis politiques ou les associations de la société civile et de la Diaspora plurielle et indépendante, qui sont beaucoup plus responsables, tout autant modérés, constructifs, et très souvent les plus innovateurs en termes de propositions pour l’avenir du Peuple togolais.

5. RECOMMANDATIONS DE RCDTI et CVU-TOGO-DIASPORA : NOUVELLE DYNAMIQUE DE RÉSISTANCE
L’échec des stratégies d’une certaine opposition officielle conduit à ne plus accepter les mascarades électorales. La Diaspora et les organisations de la société civile indépendantes, tout citoyen et citoyenne de bonne volonté, les partis politiques souhaitant un véritable changement de système politique doivent s’inscrire dans une dynamique du sursaut de la résistance. C’est un souffle authentique pour ne pas dire cet état d’esprit vivifiant qui ouvrira la voie d’une large alliance pour créer une nouvelle dynamique et un nouveau mouvement pour reprendre la lutte autrement.

Cette force le peuple vient de l’exprimer de manière spectaculaire sur l’ensemble du territoire. En ne participant pas massivement au scrutin du 20 décembre, ce Peuple vaillant du Togo a exprimé un rejet sans appel de Faure Gnassingbé et de UNIR/RPT, et jeté à la face de la communauté internationale la vraie image du rapport de forces politique au Togo. Celle-ci qui pour justifier les turpitudes de Faure Gnassingbé et de UNIR/RPT, s’abritait jusqu’ici derrière le fallacieux argumentaire juridique de scrutins organisés selon les normes démocratiques internationales doivent désormais revoir leurs éléments de langage convenus. Les ambassadeurs de France, d’Allemagne, des Etats-Unis, les représentants permanents au Togo de l’Union Européenne et de l’ONU connaissent désormais la réalité du rapport des forces politiques au Togo et l’absence de représentativité du Parti UNIR/RPT et de Faure Gnassingbé. C’est cette information qu’ils doivent transmettre à leurs ministères respectifs en prenant garde que de nouvelles révélations – de type Wikileaks – ne viennent apporter une crue vérité sur des pratiques diplomatiques de complaisance.

RCDTI et CVU-TOGO-DIASPORA recommandent fortement au Peuple togolais de prendre conscience que c’est maintenant que la vraie lutte de libération du Togo commence. La deuxième indépendance du Togo est en émergence. Pour ce faire, il est suggéré de rester pragmatique et constructif.

Pour ce faire, il faut offrir une perspective d’avenir, et donc d’espérance, au Peuple togolais et plus particulièrement à sa partie la plus vulnérable, notamment les jeunes, les handicapés et les femmes.

Il devient urgent de retrouver une dynamique de l’interdépendance dans les actions communes en :

renforçant les alliances entre d’une part, la Société civile et de la Diaspora plurielle et indépendantes, et d’autre part entre cette nouvelle structure associative et les partis politiques prêts à servir le Peuple togolais et les valeurs humaines et sociétales qui fondent le vivre ensemble pour la création de richesses partagées ;
refondant le Togo par l’organisation d’une conférence inclusive en plusieurs parties fondées sur des assemblées citoyennes apportant leurs contributions dans le cadre d’une démocratie participative à des thématiques sociétales et économiques d’amélioration de la vie de la cité au Togo ;
acceptant le principe de participation à la création et la mise en œuvre d’un programme commun pour l’avenir du Togo dans le cadre de stratégie commune donnant une perspective d’avenir au Peuple togolais.
Bref, le RCDTI et le CVU-TOGO-DIASPORA proposent aux citoyens et citoyennes togolais de se retrouver autour de la construction et l’opérationnalisation d’un nouveau contrat social basé sur leur vision d’un contrat social portant sur la vie de la cité au Togo.

Le citoyen togolais doit sortir de l’état d’esprit d’autocensure voire d’automutilation politique auquel le système Gnassingbé et UNIR/RPT le contraignent depuis 52 ans et veulent préserver jusqu’en 2035. L’heure est au réveil de la conscience individuelle.

Oui, chaque citoyen et citoyenne du Togo doit s’engager en politique pour sa survie et son futur.

Le Peuple togolais doit savoir que c’est maintenant que tout commence véritablement et doit redoubler sa détermination dans le combat, son engagement et sa soif de victoire démocratique sur le mal, les forces des ténèbres et l’obscurantisme.

Le 23 décembre 2018.

La Direction du :

Réseau de Coordination de la Diaspora togolaise indépendante (RCDTI) et du Collectif pour la Vérité des Urnes-Diaspora Togo (CVU-TOGO-DIASPORA)



Dr Yves Ekoué AMAÏZO

Jean Pierre Akoete BALIKPO

François FABREGAT

Apelete Félix KODJO

Christian MENSAH

Dr Antoine RANDOLPH

Toutes les associations qui souhaitent être signataires de ce texte peuvent le faire en écrivant par courrier électronique à l’adresse ci-dessous. Leur nom sera rajouté à la liste de associations.

Contact : [email protected]

© RCDTI & CVU-TOGO-DIASPORA et CVU-TOGO-DIASPORA

Réseau de Coordination de la Diaspora Togolaise Indépendante (RCDTI)

Collectif pour la Vérité des Urnes-Diaspora Togo (CVU-TOGO-DIASPORA)

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23. Consensus de Chicago : Table 1 : Diaspora togolaise : Responsabilités et Rôles nouveaux (28 avril 2017)
24. Consensus de Chicago 27-28 & 29 Avril 2017 : Journal de bord et programme (27 avril 2017)
25. Journal de bord du Consensus de Chicago de la Diaspora togolaise (9 avril 2017)
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27. CONSENSUS DE CHICAGO : Journées Togolaise de la Diaspora (21 mars 2017)
28. CONSENSUS DE CHICAGO (13 février 2017)

Notes:

1. CEDEAO (2018). « Communiqué final de la Cinquante-Quatrième Session Ordinaire de la Conférence Des Chefs d’Etat et de Gouvernement » : voir paragraphe 34 à 43. 22 décembre 2018. CEDEAO : Abuja, République Fédérale du Nigeria. ↩
2. Source : Information brute parvenue à la Commission électorale nationale indépendante (CENI) avant le traitement unilatéral et en toute non transparence par cette dernière.
Dans la région du Golfe, la fourchette minimale estimée était de 1 % à 7 % et pour le maximum la région de la Kozah était de 31,34 %.

A partir de nos sources de bonne foi, voici les taux de participation arrivés à notre niveau à la CENI avant les taux proposés entre autres par le ministère de la Sécurité et de la Protection civile, ce qui pose le problème de la transparence, du contrôle citoyen et surtout de la crédibilité des résultats annoncés par le Gouvernement et qui correspond à une contre-vérité des urnes.

Région par ordre alphabétique
Agou : 13,90%
Amou : 14,50%
Assoli : 17,88 %
Ave : 9,78 %
Bassar : 16,98 %
Binah : 20,90 %
Blitta : 25,66%
Doufelgou : 21,90 %
Golfe : 1 à 7 soit une médiane de 4,56 %.
Haho : 9,67 %
Keran : 15,56 %
Kloto-Kpele : 14,70 %
Kozah : 31,34 %
Kpendjal-Kpendjal Ouest : 21,11 %
Mono – Est : 15,90 %
Mono – Moyen : 11,90 %
Ogou-Anie : 15,77 %
Oti-Oti Sud : 20,67 %
Sotouboua-Mô : 26,54%
Tandjore : 21,17 %
Tchamba : 21,89 %
Tchaoudjo : 17,77 %
Tone-Cinkasse : 18,45 %
Vo : 6,56 %
Yoto : 7,67 %
Zio : 7,81 %