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Revue de presse de mercredi 12 décembre 2018

Togo -
Répression des manifestants à Lomé tout comme à l’intérieur du pays ; présence du Gal Félix Abalo Kadanga, Chef d’Etat-major Général des FAT sur les lieux des manifestations, le quotidien LIBERTE en parle.
« Togo, pays membre du Conseil des droits de l’Homme de l’ONU : Guerre inédite de l’armée contre le peuple et exécution des civils…Dans l’indifférence de la communauté internationale », écrit le journal.

L’homme (Yark Damehame-ndlr), écrit le confrère, on le connait avoir signé un pacte de fidélité absolue au mensonge.

Et au journal de préciser : « Et il n’a pas trahi sa triste réputation, lors de sa communication sur les ondes de la TVT ce lundi, 48 heures après les évènements, sur les tueries aux allures d’exécutions sommaires à Agoènynivé-Zongo et la polémique sur la présence ou non du Général Félix Abalo Kadanga sur le terrain ».

Le journal qui s’interroge sur la présence de l’armée sur les lieux de manifestations écrit : « Et cela n’émeut guère la communauté internationale ».

Autres sujets à découvrir dans les colonnes du quotidien LIBERTE : « Me Célestin Agbogan, sur la sortie de Yark Damehame : « Un subalterne ne peut pas sortir l’arme lorsque son supérieur hiérarchique ne lui en donne pas l’ordre » ; « La société civile africaine soutient le peuple togolais en lutte pour sa libération »…

Pour sa part, FRATERNITE dans sa parution N°296 du mercredi 12 décembre 2018 écrit : « Exercice raté sur la Télévision nationale : Et Yark « tua » Kadanga ! »

« Tout est parti d’une vidéo devenue virale sur les réseaux sociaux. Un pick-up noir faisait la ronde à Togblékopé, dans la banlieue nord de Lomé. Devant une barricade de manifestants, le véhicule s’arrêta. Un des occupants sort son arme à lunettes qu’il pointa sur les manifestants, avant de se rétracter quelques secondes après. Puis le pick-up a continué son chemin », précise FRATERNITE.

Dans les encablures, souligne le journal, un apprenti mécanicien, âgé de 13 ans, loin des manifestants, trouva la mort, par balle, dans son garage. « Qui en est l’auteur » ? S’interroge le confrère.

Et de souligner : « Au cœur des polémiques, un homme. Le Chef d’Etat Major des Forces Armées Togolaises, le Gal Félix Abalo Kadangha que d’aucun présente comme le criminel. Vrai ou Faux » ? Se demande FRATERNITE.

« Bref, l’exercice du Gal Yark était donc trop beau pour être vrai. (…) Sinon, le ministre a plutôt, de toute analyse faite, enfoncé son frère d’arme en attestant sa présence effective sur le terrain », écrit le journal.

A lire également dans les colonnes de FRATERNITE : « Manifestations : Que cherche l’armée dans la rue ? » ; « Situation sociopolitique : Le silence bruissant du Rvd Djakouti et des AD » ; « Législatives 2018 : Une campagne électorale morose et huée », entre autres.

Comme FRATERNITE, le dernier journal, l’hebdomadaire LA MANCHETTE évoque également le mutisme Rvd Mitré Djakouti, Président de l’église des Assemblées de Dieu du Togo vis-à-vis de la situation sociopolitique, contrairement aux autres leaders religieux.

« Décompte macabre au Togo : Que comprendre du silence de l’Eglise des Assemblées de Dieu » ? S’interroge LA MANCHETTE.

Le premier responsable de l’église des AD au Togo, souligne le journal, M. Mitré Djakouti dont la proximité avec le Chef de l’Etat togolais est souvent évoquée par la plupart des Togolais, le Pasteur Mitré n’a jamais prononcé un seul mot sur cette crise depuis son déclenchement.

Et au journal de se demander : « Doit-on comprendre que des gens protègent encore leurs intérêts devant tant de tueries, du samedi 8 au lundi 10 décembre 2018, au moins quatre personnes ont été tuées par les préposés du régime de Faure Gnassingbé » ?

Autres sujets à lire dans les colonnes du confrère : « Législatives sous la caution des armes : M. le Président, l’histoire n’est pas ingrate… » ; « Entretien : Rasly : « Il est temps de dire à ce pouvoir cinquantenaire : ça suffit ! », etc.

Edem A.