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François Compaoré et Gilbert Diendéré se bousculent à la Une des journaux burkinabè

Burkina-Faso - Societe
Les quotidiens burkinabè de ce jeudi commentent largement l’actualité nationale marquée par le procès du coup d’Etat manqué de septembre 2018 qui en est à est l’audition du présumé cerveau, le général Gilbert Diendéré, sans oublier la demande d’extradition de François Compaoré accordée, la veille, par la justice française.
«François Compaoré extradable : La justice française donne son quitus», arbore Aujourd’hui au Faso, informant que la cour d’appel de Paris a donné, hier mercredi, son feu vert à cette extradition à laquelle le parquet général s’était déclaré favorable.

Ce journal privé relativise quand il ajoute que «pour être effective la décision d’’extradition de François Compaoré devra également faire l’objet d’un décret gouvernemental».

Dans un commentaire intitulé «20 ans après, l’innommable de Sapouy (localité où le journaliste Norbert Zongo a été assassiné en 1998, Ndlr)!», Aujourd’hui au Faso fait observer que «maintenant, le seul bémol à la satisfaction des aspirant à la justice, c’est bien le nuage d’incertitude qui pèse sur la date précise de cette extradition».

«Affaire Norbert Zongo: La justice française favorable à l’extradition de François Compaoré», titre, pour sa part, le quotidien privé Le Pays qui souligne également qu’«il faut se garder de tout triomphalisme».

De son côté, L’Observateur Paalga, le plus vieux des quotidiens privés du Burkina Faso, parle de «joli cadeau pour un 20e anniversaire», avant de relever que «les Burkinabè sont entre joie et scepticisme».

A son tour, le quotidien à capitaux publics Sidwaya affiche, en première page, ces propos du ministre burkinabè en charge de la Justice, René Bagoré : «Une victoire d’étape».

Le même journal revient sur le procès du putsch manqué de septembre 2015, faisant remarquer que «Gilbert Diendéré (présumé cerveau) devient de plus en plus muet».

Pendant ce temps, Le Pays informe que lors de l’audition d’hier, il y a eu «passe d’armes entre Gilbert Diendéré et Me Guy Hervé Kam (un des avocats de la partie civile)».

Dans la même veine, L’Observateur Paalga cite ainsi le général Diendéré : «je ne sais pas si j’ai affaire à Me Kam ou à M. Kam du Balai citoyen (Mouvement de la société civile, Ndlr)».

Aujourd’hui au Faso renchérit en titrant : «Général Gilbert Diendéré : je n’arrive pas à faire le distinguo entre l’avocat Me Kam et le porte-parole du Balai citoyen».