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Economie, politique et foot à la une des journaux camerounais

Cameroun - Societe
Le fait économique côtoie allègrement la politique, le football et le social dans les journaux camerounais parus jeudi.
L’adoption, la veille par l’Assemblée nationale, du projet de Loi de finances pour l’exercice 2019, est applaudie des deux mains par le quotidien à capitaux publics Cameroon Tribune, saluant au passage le vif débat lors de la séance plénière y consacrée et rappelant que le budget proposé par le gouvernement est de 4850,5 milliards de FCFA.

Le texte présente les dispositions fiscales nouvelles qui affectent l’équilibre financier, le niveau de déficit et les modalités de son financement ainsi que l’équilibre financier de l’État, et table également sur les moyens alloués aux politiques publiques qui devraient être mises en œuvre l’année prochaine, explique le bihebdomadaire L’Essentiel.

Mais comment l’État va-t-il procéder mobiliser les 4850,5 milliards ? C’est la question qui taraude son confrère Défis Actuels : à l’analyse de ces différentes données, l’on se rend compte que plus de la moitié des ressources proviendraient des recettes non pétrolières de manière à réduire, sur le long terme, la dépendance à l’or noir dont la constance des prix sur le marché international est de plus en plus hypothéquée, toute chose qui explique sans doute l’ambition affichée de l’État d’élargir, dès janvier 2019, son assiette fiscale.

Dure, dure sera l’année à venir, prévient Diapason avec notamment l’augmentation de la pression fiscale, et l’interdiction du cumul des professions d’importateur/exportateur avec celle de commissaire en douane, annoncées par des pouvoirs publics plus que jamais entre le marteau de la vie chère et l’enclume des institutions financières internationales.

Entre l’amélioration des performances des secteurs primaire, secondaire et tertiaire, la promotion du partenariat public-privé et les défis de l’industrialisation, le pays va devoir multiplier les stratégies pour doper la croissance en 2019, prolonge Le Financier d’Afrique.

C’est même fort d’un constat de projet irréaliste, commente The Post, que les députés du Front social démocratique (SDF, opposition) ont choisit le boycotter la séance d’adoption du projet gouvernemental, ne souhaitant pas être comptables d’un l’échec certain.

C’est le moment que choisit, déplore L’Essentiel, l’un des candidats malheureux à l’élection présidentielle, Maurice Kamto (14,23%) pour relancer sa bataille contre la «victoire volée» de son challenger Paul Biya (71,28%).

Sous le titre «Présidentielle 2018 : Kamto continue son délire», le journal n’a pas de mots assez durs pour condamner l’attitude du leader du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC) qui, dans une communication destinée à ses partisans, continue de chauffer ses militants et sympathisants afin de poursuivre les actes de revendication, promettant par ailleurs un nouveau mode opératoire différent de celui des marches de protestation avec des villes mortes, la désobéissance civile et des intimidations, des méthodes similaires à celles employées par les sécessionnistes dans le Nord-Ouest et le Sud-Ouest.

Les indépendantistes, les portraits de 4 de leurs leaders ornent la couverture du quotidien à capitaux privés de langue anglaise The Guardian Post, eux contre qui le tribunal militaire vient de retenir 10 charges, dont des menées terroristes, et qui devront comparaître le 6 décembre prochain.

Il faudrait bien que la crise anglophone s’arrête un jour, soupire Émergence qui, calculette en main, précise que la paralysie des régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest, débutée en octobre 2016, a déjà coûté 270 milliards FCFA à l’économie nationale et détruit 6500 emplois.

C’est dans cette même partie du pays, s’amuse Mutations, que la bataille de positionnement fait actuellement rage entre dignitaires du régime pour le poste de Premier ministre, qui devrait logiquement revenir à un ressortissant anglophone à la faveur du remaniement gouvernemental annoncé comme imminent.

Sur le terrain sportif, et ce n’est pas dans ses habitudes, Le Quotidien de l’Économie, au même titre que The Post, Le Jour et The Guardian Post, signalent la sortie musclée de l’ancien président de la Confédération africaine de football (Caf), Issa Hayatou qui, réagissant à sa condamnation à environ 14 milliards FCFAd'amende par la Cour économique égyptienne pour abus de position dominante, dénonce un agenda politique et pour au bénéfice de certains individus.

C’est une affaire à suivre, ajoute L’Essentiel, dans la mesure où le condamné, qui crie à la diffamation intolérable et à l’atteinte son honneur, va faire appel de cette décision tout en se réservant le droit de porter l'affaire devant tout autre tribunal international compétent.

Au niveau de la Fédération camerounaise de football (Fécafoot) aussi, les prochaines élections à la présidence n’en finissent plus d’attiser les convoitises, note Défis Actuels qui s’est penché sur le cas de trois anciennes gloires : Samuel Eto’o Fils, Geremi Sorel Njitap et Joseph Bell Antoine, que tout oppose désormais, ces amis d’hier se regardant désormais en chiens de faïence à travers trois groupes, qui s’opposent.

Après avoir proposé et obtenu, de la Fédération internationale de football association (Fifa), la nomination de Dieudonné Happi, l’un de ses avocats à la présidence du Comité de normalisation de la fédération locale, le premier cité est déterminé à soutenir la candidature de Gilbert Kadji, concurrente de celle du deuxième sur la liste et qui est soutenu par le ministre des Sports et de l’Éducation physique, Pierre Ismaël Bidoung Mkpatt.

Quant à l’ex-gardien de but Bell, adoubé par d’autres anciennes légendes telles que Roger Milla et François Omam Biyik, sa présence dans les starting-blocks, selon Défis Actuels, ne peut être que de nature à faire de l’ombre aux autres prétendants, d’où la guerre ouverte.