«Violent affrontement à Arb Yaar/ Ouaga : 1 koglwéogo et 1 boucher tués», placarde en sa une, le journal privé Le Quotidien montrant des images d’un corps recouvert et de dégâts matériels.
Le journal rapporte qu’un incident malheureux s’est produit dans la soirée du mercredi 21 novembre dans le quartier Tanghin, dans l’arrondissement 4 de Ouagadougou.
«En effet, l’interpellation d’un boucher du marché Arb Yaar par des Koglwéogo de la localité a tourné au vinaigre», écrit Le Quotidien qui précise qu’en plus des deux morts, il y a eu des motos incendiés.
Le sujet est évoqué dans ‘’Les News du jour’’ de Aujourd’hui au Faso. Ce journal privé relate que c’est alors que le marché de mercredi communément appelé +Arb-yaar+ battait son plein et que devant les étales on s’apprêtait à écouler les derniers articles, qu’un attroupement se forme à la partie ouest du marché.
A son tour, L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés du Burkina Faso, titre : «Tanghin : Deux morts dans un affrontement entre Kogolwéogo et bouchers».
Il fait aussi le récit d’une chaude journée de ce mercredi 21 novembre 2018, avant de conclure qu’«une intervention des forces de l’ordre aurait permis d’arrêter les massacres».
Le même confrère évoque le procès du coup d’Etat manqué de septembre 2015 au Burkina Faso, reprenant les procès de l’accusé, Me Mamadou Traoré qui a dit, hier à la barre : «Je n’étais qu’un conseiller de Macky Sall».
A ce sujet, le quotidien public Sidwaya affiche: «Procès du putsch : Me Mamadou Traoré, le mandataire de Macky Sall».
Selon le journal, l’ancien bâtonnier de l’Ordre des avocats du Burkina Faso, Me Mamadou Traoré, a comparu, le mercredi 21 novembre 2018, devant le Tribunal militaire de Ouagadougou, pour répondre des faits de complicité d’attentat à la sûreté de l’Etat, de meurtre et de coups et blessures, dans le cadre du procès du coup d’Etat de septembre 2015.
Et d’ajouter que «l’avocat a clamé son innocence », précisant que c’est le président sénégalais, Macky Sall, président en exercice d’alors de la CEDEAO, qui l’a joint au téléphone vers 22h (le 16 septembre 2015, Ndlr) pour lui demander d’être son messager auprès du général Gilbert Diendéré.
«Macky Sall a voulu d’abord s’enquérir des nouvelles de son homologue burkinabè, Michel Kafando, qu’il n’arrivait pas à joindre, a précisé Mamadou Traoré», relate Sidwaya.
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