Liberté titre : « Crise sociopolitique/La C14 catégorique : « Nous n’accepterons pas que la CEDEAO nous mène à l’abattoir ». Propos de Brigitte Kafui Adjamagbo-Johnson, coordinatrice de la C14.
Parlant toujours de la crise togolaise, le journal écrit : « Sortie de crise au Togo : Ces élections « transparentes, équitables, crédibles et démocratiques » version CEDEAO ».
« Le président de la Commission, Jean-Claude Brou, a promis des élections transparentes, équitables, crédibles, bref démocratiques, en réponse à la C14 qui nourrissait des appréhensions sur leur crédibilité »
On le sait, depuis quelque temps, précise le confrère, à part les bourrages d’urnes qui constituent les méthodes traditionnelles de fraude, les détournement des suffrages et les violations qui entourent la proclamation des résultats pour imposer les désidérata du régime aux populations, le fondement des fraudes se trouve sur le fichier électoral.
Pour sa part le bimensuel Kamgou affiche à sa Une : « Processus électoral au Togo : Aller des réformes à une élection apaisée, la grande équation à résoudre !- La C14 appelle de nouveau au boycott du recensement et renoue avec les manifestations de rue ».
« Les leaders de la C14 ont appelé les populations à boycotter la prorogation de trois jours du recensement prévu du 16 au 18 novembre par le Gouvernement, tout en annonçant la reprise des manifestations de rue dès le 17 novembre prochain », lit-on dans les colonne du bihebdomadaire.
S’agissant de la classe politique togolais, le journal écrit : « De la nécessité de renouveler la classe politique togolais ». Pour le confrère, le non renouvellement de la classe politique « pourrait constituer un obstacle pour l’alternance politique au Togo ».
« Même si cela n’est pas une évidence, cette réalité pourrait être un élément du fait que ces personnes adoptent les mêmes stratégies depuis plus d’un demi-siècle et veulent obtenir des résultats différents », poursuit le journal.
Au sujet des réformes, cette question à la une du journal Fraternité : « Chantier des réformes constitutionnelles au Togo : Où est passé l’expert Alioune Badara FALL ? »
« Conformément à l’esprit de la feuille de route de la Cedeao élaborée et adoptée, le 31 juillet dernier à Lomé, par les chefs d’Etat de la sous-région, l’expert constitutionnaliste, Badara Aliou FALL pris fonction depuis le 17 septembre dernier à Lomé.
Mais près de deux mois après son recrutement, souligne le journal, le professeur des Universités mis à la disposition de l’Etat togolais, se fait toujours attendre, tant les espoirs reposent sur lui.
« A l’allure où vont les choses, les Togolais se demandent à quoi rime le silence de M. Badara Aliou Fall dont le mandataire qu’est la CEDEAO, semble lente dans sa réaction quant à la nécessité d’interrompre le pouvoir de Lomé dans sa course effrénée et unilatérale », conclut Fraternité.
Edem A.
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