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Revue de presse de lundi 12 novembre 2018

Togo -
Trois (03) journaux sont parvenus à la Rédaction d’icilome.com ce lundi. La question du processus électoral, l’organisation des élections législatives sont, entre autres sujets abordés.
« Législatives à venir/Pagaille électorale sur fond de panique : Les derniers coups de boutoir du pouvoir de Faure Gnassingbé », affiche le quotidien Liberté à sa Une.

« Le commun des Togolais croyait le pouvoir revenu à la raison et enfin décidé à faire conduire le processus électoral de façon collégiale, lorsque le 08 novembre dernier dans l’après-midi, l’Assemblée nationale a procédé à la nomination du 8è représentant de la Coalition de l’opposition à la Commission électorale nationale indépendante (CENI), en la personne de Francis Pedro Amuzun », écrit le journal.

Et de préciser : « C’est le soir même au journal de 20 heures que les populations ont appris la convocation expresse du corps électoral par le conseil des ministres ». Pour le confrère, « les jours à venir risquent d’être assez mouvementés au Togo », vu la course effrénée du pouvoir vers l’organisation des élections le 20 décembre.

Publiant un communiqué de la Coalition de l’opposition en lien avec la rencontre à Conakry avec Alpha Condé, l’un des facilitateurs dans la crise togolaise, Le Correcteur, pour sa part écrit : « Organisation unilatérale des élections : La C14 sonne la grande mobilisation contre le coup de force ». L’intégralité du communiqué signée Brigitte Kafui ADJAMAGBO-JONHSON, Coordinatrice de la C14, à lire dans les colonnes du journal.

Toujours à propos du même communiqué Liberté, il écrit : « La C14 dénonce l’obstination du pouvoir à organiser dans la précipitation, des élections à ses propres conditions ».

« Législatives 2018/Course de vitesse à la CENI : Prorogation exceptionnelle du recensement électoral », écrit communiqué à l’appui, Le Combat du peuple.

Evoquant le « rôle trouble » de certains acteurs de la CEDEAO dans la crise au Togo, Le Correcteur écrit à sa Une : « Cupidité et affairisme à outrance des fonctionnaires de la CEDEAO aux bottes du régime : L’aggravation de la crise a désormais de visages ».

« Comme en 2005, la CEDEAO est sur le point d’embraser le Togo », écrit le confrère.

L’extradition des opposants au pouvoir de Malabo n’est pas passée sous silence. « Echange de bons procédés entre Lomé et Malabo : Extradition d’opposants équato-guinéens contre gaz liquéfié au Togo ? » S’interroge Liberté.

« Le Togo se « spécialise » dans l’art d’extrader des opposants vers leurs pays d’origine. Et ceci, en totale violation des procédures légales », lit-on dans les colonnes du confrère.

« Les dernières victimes des autorités togolaises se nomment Fulgiencio Obiang Esono et Francisco Micha, respectivement ressortissant italien et résident espagnol, tous d’origine équato-guinéenne ».

Edem A.